Cette décision controversé a suscité de vives réactions au sein de l'industrie.
Disney a admis avoir utilisé du maquillage pour colorer la peau d'une douzaine de figurant de son remake en live-action d'Aladdin, d'après le Sunday Times. Depuis sa divulgation, cette nouvelle fait polémique dans l'industrie du cinéma.
Une polémique grandissante
D'après le Sunday Times, Disney a eu recours à ce procédé sur des personnages dont les compétences très pointues (cascadeurs, danseurs, dresseurs) auraient été plus difficile à trouver s'il avait fallu restreindre le choix des acteurs à la seule communauté arabe. Le réalisateur Guy Ritchie n'a pas voulu s'exprimer à ce sujet, mais les studios Disney ont tenu à défendre le film et l'équipe de production :
Il s'agit du casting le plus diversifié que nous avons jamais rassemblé pour un film Disney en live-action. Sur les 500 figurants et artistes mobilisés pour le film, plus de 400 viennent d'Inde, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie.
Le réalisateur anglais et nominé aux BAFTA Riaz Meer a réagi à la nouvelle en déclarant que Disney avait "insulté toute l'industrie". En effet, selon lui :
Ce genre de talents existent et peuvent être aisément trouvés, et je ne veux pas croire qu'aucun figurant issues de la diversité n'ait pu être recruté pour les besoins du film. Echouer à trouver des talents issus de la bonne origine ethnique afin de coller au scénario est une mauvaise chose.
Mena Massoud et Naomi Scott, tous deux issus du Moyen-Orient et d'Inde, incarneront les rôles d'Aladdin et Jasmine dans le film Aladdin, qui sortira en 2019.