L'épisode 18 de la saison 6 de "Arrow" nous aura offert un Oliver en plein trip !
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas dans Arrow, mais ce n'est pas pour ça que ça en devient plus intéressant. Enfin, cet épisode 18 de la saison 6 aura quand même amené quelques belles choses... qui, au final, nous font regretter le passé.
Le passé justement est au cœur de cet épisode où maintenant que John est parti, Oliver se retrouve en solo. Bon, il y a toujours Felicity, mais niveau baston, elle a du mal à tenir la route, il faut bien l'avouer. Tout commence quand notre cher Green Arrow décide d'aller chercher Diaz, le méchant tellement insignifiant que même ses larbins font semblant de ne pas le connaître (par honte on présume), dans un commissariat et là... retour en arrière.
On résume vite fait : John vient faire coucou pour que la production puisse lui signer son chèque de présence et Oliver doit chercher des preuves de corruption sinon il se fait éjecter de son fauteuil de maire. Et là c'est le drame : il se fait droguer au Vertigo – la drogue qui revient toujours dans la série, pas la chanson de U2 – et les choses sérieuses peuvent commencer car le héros hallucine à plein tube. Felicity le quitte ? Le Vertigo. Laurel lui reproche sa mort ? Le Vertigo. Diaz est enfin un méchant crédible ? Le Vertigo. Notre maire et père en est même à piquer une colère contre son fils dont on avait oublié la présence dans le show, bref, c'est pas la joie.
C'était mieux avant
Sauf que le Vertigo a un effet génial : faire revenir Adrian Chase, le grand vilain de la saison précédente, pour hanter Oliver. On se rend ainsi compte combien Josh Segarra nous manquait avec sa petite tête de premier de la classe qui se la raconte. Et puis quand on compare le charisme du personnage avec celui de son remplaçant dans le rôle de l'antagoniste... le choix est vite fait.
Après une courte scène de combat où Green Arrow met une raclée à Prometheus (ce qui nous pousse à nous demander pourquoi il a eu autant de mal pendant toute la saison dernière), notre justicier comprend qu'il lui faut la jouer à l'ancienne s'il veut sauver sa ville. D'ailleurs, même son double vient lui rappeler qu'avant, il n'avait besoin de personne en Harley Davidson. Ainsi, Oliver renfile son premier costume et décide de se passer de l'aide de son épouse, sauf pour s'occuper du gosse (bravo le machisme).
Si on attend de voir avec une certaine curiosité combien de temps va durer ce retour aux sources, on est surpris de voir notre Green Arrow en venir à de telles extrémités pour si peu. Preuve que le show ne sait plus trop quoi inventer pour relancer la machine, même si ça reste toujours amusant à regarder. Et puis nous, tant que cette nostalgie des scénaristes ne ressuscite pas dans le même temps les flashbacks avec la perruque, on est plutôt contents.