"Black Lightning" a éteint les lumières de sa saison 1 avec un final convaincant, mais paresseux...
Black Lightning, le dernier super-héros à avoir débarqué sur la chaîne CW vient de tirer sa révérence avec l'ultime épisode de la saison 1, le 13 pour être précis. Alors forcément, on attendait beaucoup de choses de ce final dont le boulot est de nous donner envie de revenir en saison 2. Mission à moitié remplie.
L'avant Black Lightning
Depuis le début de la saison, on nous présente Jefferson comme un super-héros sorti de sa retraite et marqué par l'assassinat de son père. Quant à l'obtention de ses pouvoirs, les circonstances ne sont évoquées que quelques fois. Les scénaristes avaient bien pris soin de laisser des zones de flou pour pouvoir nous sortir des séquences flashbacks plus tard. Devinez donc comment commence cet épisode ? Bingo !
Autour de quelques scènes, on découvre ainsi comment le futur proviseur a été fortement inspiré par son père, ainsi que la première apparition de ses pouvoirs. Évidemment, on nous en montre un minimum, histoire d'en garder sous le coude pour plus tard. On ne verra ainsi rien de son entraînement par Gambi mais rassurez-vous, une saison 2 est prévue. Ce final mise ainsi sur ces moments d'émotions pour faire monter la sauce, notamment lors de la scène où l'actuel Jefferson rencontre son père décédé qui lui donne sa bénédiction pour aller botter des culs. Black Lightning is back !
Un épisode au scénario facile
Son réveil donne immédiatement lieu à l'apparition d'un autre problème : il n'a plus ses pouvoirs. Après quelques minutes, Jennifer utilise ses capacités pour recharger les batteries de son père qui peut reprendre du service. Une résolution facile pour une situation qui aura finalement été de courte durée et l'exemple parfait des gros points noirs de cet épisode.
Il faut dire que, tout du long, les scénaristes auront fait preuve d'une certaine paresse dans l'écriture pour nous offrir des réponses ou des retournements de situation sans chercher à les incorporer naturellement dans le récit. On se retrouve ainsi, par exemple, devant une scène surréaliste où Gambi explique à Jennifer que son ex a été transformé en serpent humain (alors que l'utilisation d'un lance-fléchette aurait été plus logique) et que Syonide a une armure sous la peau. Un éclaircissement nécessaire, mais qui semble être placé ici par défaut, comme s'il fallait s'en débarrasser.
En parlant de Jennifer, voici que la jeune fille semble désormais totalement maîtriser ses pouvoirs, comme elle le prouve face à Proctor. Le face à face entre ce dernier et la famille Pierce est d'ailleurs assez risible pour son côté artificiel et débarqué de nulle part. Et puis comme s'il n'était déjà pas assez ridicule comme ça, on apprend que notre grand méchant agent du gouvernement n'est en fait pas du gouvernement mais que par contre, il a copié toutes les répliques et les mimiques de Trump. On ne sait plus du coup si on doit rire ou pleurer...
En résumé, un épisode pas trop mal, avec ce qu'il faut d'émotion, d'action et de pistes à suivre pour la suite, mais qui mélange le tout avec une certaine lourdeur et sans finesse. Dommage de finir ainsi.
Allez, on se donne rendez-vous pour la saison 2 de Black Lightning !