Top des meilleurs films tirés d'une histoire vraie

Top des meilleurs films tirés d'une histoire vraie

Les films historiques attirent les foules tant ils nous offrent de nous projeter et de nous instruire, au lieu de simplement nous divertir. Mieux encore lorsque ces mêmes intrigues sont tirées d'histoires vraies !

Au-delà de l'incontournable Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg, où le capitaine Miller (Tom Hanks) conduisait son escouade à Omaha Beach, nous pouvons également vous soumettre dans le cru 90s 1492 : Christophe Colomb (1992), La Reine Margot (1994) ou encore La liste de Schindler (1993). Tant de grands films historiques inspirés d'histoires vraies nous ayant tiré les larmes ou fait réaliser combien nous étions chanceux, ainsi cocoonés dans notre canapé. L'histoire peut être belle et terrible à la fois. Incroyable de par les découvertes d'explorateurs audacieux, injuste de par les mariages arrangés au nom de manœuvres politiques, exaltante de par les héros ayant risqué leur vie pour protéger les Juifs de la folie d'un homme. Voici venir notre top 5 non-exhaustif des films historiques aussi poignants que véridiques.

Braveheart

Nous conclurons les années 90 avec l'incontournable Braveheart (1995) de Mel Gibson. Une musique à couper le souffle, des scènes chargées d'émotions et des acteurs au plus haut de leur forme. Un film épique, un film violent et cruellement vrai, qui vous colle le frisson et vous pousse à hurler : Liberté !

Evocation de la vie tumultueuse de William Wallace (Gibson), héros et symbole de l'indépendance écossaise, qui à la fin du XIIIe siècle affronta les troupes du roi d'Angleterre Edward I qui venaient d'envahir son pays. Sophie Marceau la princesse Isabelle, Patrick McGoohan le roi Edward ou encore Catherine McCormack la femme de Wallace, Murron.

Hitler, la naissance du mal

Christian Duguay nous offrait en 2003 Hitler, la naissance du mal. Côté intrigue tout est dans le titre, autant le dire… Marginal, le chancelier se fit bien vite dictateur. Idéologue pour faire joli, antisémite en vérité, l'homme frustré et revanchard détruisit des milliers de familles. Nous connaissons tous les camps de concentration, mais pas la manière dont Hitler est devenu l'homme qu'il était. Le mal personnifié.

Adolf Hitller (Robert Carlyle) était un enfant qui ne s'est jamais senti à sa place dans sa famille. Ce sentiment n'a pas disparu en grandissant et le rejet qu'il a subi par l'école des Beaux-Arts de Vienne l'a énormément bouleversé. Il s'engage par la suite dans l'armée, avant de lancer sa carrière dans la politique et commettre toutes les atrocités dont le monde a été le témoin et la victime. Etaient également présentes au casting Stockard Channing (Klara Hitler), Jena Malone (Geli Raubal) ou encore Julianna Margulies (Helen Hanfstaengl).

Le Pianiste

On reste dans la thématique de la Seconde Guerre mondiale avec Le Pianiste de Roman Polanski, mais cette fois sous un autre angle, en s'intéressant à l'histoire vraie de Wladyslaw Szpilman, un pianiste polonais juif et un des rares à avoir survécu au ghetto de Varsovie. Porté par un immense Adrien Brody, le film a reçu sept César et trois Oscars ainsi que la Palme d'or à Cannes en 2002.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais, échappe à la déportation mais se retrouve parqué dans le ghetto de Varsovie dont il partage les souffrances, les humiliations et les luttes héroïques. Il parvient à s'en échapper et se réfugie dans les ruines de la capitale. Un officier allemand, qui apprécie sa musique, l'aide et lui permet de survivre.

Hunger

Steve McQueen livrait en 2008 son drame historique Hunger. Un film poignant allégé en dialogue tant le jeu d'acteur parle de lui-même. Le refus de l'habit de prisonnier doublé du manque d'hygiène sonnent tel un refus d'allégeance. Une œuvre "jusqu'auboutiste", un film coup de poing qui prend aux tripes. Cellules maculées d'excréments et hommes prêts à mourir sont au rendez-vous de cette histoire tristement réelle.

Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981. Raymond Lohan (Stuart Graham) est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère. Le jeune Davey Gillen (Brian Milligan), qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun. Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell (Liam McMahon), autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands (Michael Fassbender). Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête. Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran (Liam Cunningham). Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA.

Argo

Argo de Ben Affleck sortait en 2012. Un thriller historique à la mise en scène virtuose. Une perle d'espionnage aussi  captivante que réaliste. L'équilibre entre la tension et l'humour acéré est parfait.

Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez (Affleck) monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma. Etaient également présents au casting Bryan Crasnton (Jack O'Donnell), John Goodman (John Chambers) ou encore Alan Arkin (Lester Siegel).

Pour ceux qui raffolent de films historiques liés aux têtes couronnées, nous vous recommandons chaudement Le Discours d'un Roi (2010) de Tom Hooper et Royal Affair (2012) de Nikolaj Arcel. Et vous, quels sont vos films historiques favoris ?