Berlinale 2013 : The necessary death of Charlie Countryman détonne !

Berlinale 2013 : The necessary death of Charlie Countryman détonne !

The necessary death of Charlie Countryman, premier long métrage du Suédois Fredrik Bond en lice pour l'Ours d'Or, a réservé une belle surprise samedi au 63ème Festival international du film de Berlin 2013, avec un thriller initiatique détonnant et loufoque, qui se déroule à Bucarest.

Dans le rôle principal: Charlie, un Américain romantique paumé, alias Shia LaBeouf, nouvel enfant terrible d'Hollywood, qui était attendu sur le tapis rouge en soirée.

A ses côtés, un casting de choix avec notamment l'Américaine Evan Rachel Wood, en violoncelliste intrigante, le très sexy Danois Mads Mikkelsen et l'Allemand Til Schweiger dans le rôle de terribles mafieux, et le Britannique Rupert Grint (Ron dans Harry Potter).

La plupart des acteurs, qui jouent des Roumains, parlent anglais avec un fort accent d'Europe de l'Est dans le film qui sortira aux États-Unis "à l'été ou à l'automne 2013", selon son réalisateur.

Entre réalité et hallucinations, ce film mélange tous les genres sur une musique de Moby au rythme effréné mêlant la "folie" des films de Quentin Tarantino et d'Emir Kusturica: beaucoup de violence et d'humour ainsi qu'une série de personnages loufoques et sans cesse en action, imbriqués dans l'histoire.

A la mort de sa mère, Charlie, un jeune romantique sans but ni ambition, quitte les États-Unis pour Bucarest comme elle le lui a intimé en "revenante", sans lui dire pourquoi. S'en suit un voyage fou, semé de rencontres et de coïncidences, de violences et de courses poursuites. Il tombe éperdument amoureux de Gabi (Evan Rachel Wood), "propriété" d'un gangster...très méchant (Mads Mikkelsen).

Fredrik Bond, qui a débuté en faisant des vidéos et des films commerciaux pour le cinéma, a expliqué devant la presse avoir choisi Bucarest, "peu explorée dans les films", pour "son histoire en Europe, ses chiens errants dans les rues et ses gens durs, directs et adorables, ainsi que pour son passé à l'image des caractères de ses protagonistes, brisés" par leurs vies.

Le film s'inspire aussi, a-t-il ajouté, de "sa jeunesse, à la recherche de voyages et de rencontres" et traite d'une "histoire d'amour à l'envers dans laquelle un homme montre beaucoup d'amour et de dévotion pour une femme dure et difficile à faire plier".

Un narrateur (John Hurt) ponctue par des commentaires, en voix off, le destin extraordinaire qui attend Charlie, "contribuant ainsi, selon le réalisateur, à une atmosphère de légende ou de conte qui accompagne sa sensibilité".

(11 Février 2013 - Relax News)