#LCDLS : Rocky

#LCDLS : Rocky

Il y a tout juste quarante ans, le monde découvrait « Rocky », un film utilisant la boxe comme thématique principale avec en tête d'affiche, un parfait inconnu du grand public : Sylvester Stallone. Quatre décennies après une sortie en salles pour le moins remarquée, cette oeuvre majeure du cinéma s'inscrit plus que jamais comme l'une des plus grandes fresques romantico-sportives de tous les temps. Décryptage !

Semaine #13 : Rocky

Qui n'a jamais vu Rocky, ce film sorti en 1976 mettant en scène un boxeur un peu paumé des quartiers pauvres de Philadelphie ? Inspiré d'un combat de boxe opposant la star de l'époque Mohamed Ali et le modeste Chuck Wepner, ce film d'une durée de deux heures aura finalement connu une gloire que personne n'imaginait alors.

Produit avec un budget de 1,2 million de dollars, l’œuvre distribuée par United Artists s'est offert le luxe de dépasser les 117 millions de dollars de recettes à l'international, de quoi offrir à Sylvester Stallone, l'auteur du scénario, une indestructible notoriété qui, aujourd'hui encore, dépasse toutes les frontières.

Vous n'avez jamais entendu parler de Rocky ? Petit rappel des faits :

Dans les quartiers populaires de Philadelphie, Rocky Balboa collecte des dettes non payées pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autre, pour quelques dizaines de dollars, des combats de boxe sous l'appellation de "l'étalon italien". Cependant, Mickey, son vieil entraîneur, le laisse tomber. Son ami Paulie, qui travaille dans un entrepôt frigorifique, encourage Rocky à sortir avec sa sœur Adrian, une jeune vendeuse réservée d'un magasin d'animaux domestiques. Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde de boxe catégorie poids lourd, recherche un nouvel adversaire pour remettre son titre en jeu. Son choix se portera sur Rocky.

Au casting de ce monument du 7ème art, on retrouve donc Sylvester Stallone qui, selon la légende, insista auprès des producteurs Irwin Winkler et Robert Chartoff pour tenir lui-même le rôle principal du boxeur. Ayant pourtant très peu d'argent, celui-ci a refusé la somme conséquente offerte par les des deux hommes pour son script, soit 350 000 dollars, s'il ne lui était pas garanti qu'il incarne Rocky à l'écran. Un accord a finalement été trouvé : Stallone incarnera bien Rocky, mais seul le minimum syndical lui sera attribué. La suite, on la connaît...

Le classique de la semaine : Rocky

Mais que serait Rocky sans Adrian ? Incarnant à la perfection la timide jeune femme à l'écran, Talia Shire livre ici une performance particulièrement remarquable. Véritable pilier fondateur de l'histoire, le personnage d'Adrian fait désormais partie intégrante de la gloire de ce film aussi reconnu qu'adulé.

Le classique de la semaine : Rocky

Autre protagoniste ayant marqué la saga Rocky : Paulie, incarné par le génialissime Burt Young. Parfois touchant, souvent colle-aux-basques, ce petit bonhomme pas franchement démerde apporte tout ce qu'il faut d'humour et de légèreté au long-métrage. Une émotion plutôt bienvenue dans cet univers cousu de conflits en tous genres.

Le classique de la semaine : Rocky

Retranscrivant à la perfection l'univers sombre et socialement précaire des quartiers sensibles de Philadelphie, Rocky s’appuie notamment sur une mise en scène réaliste, cohérente et prenante. Faute de budget conséquent, ce classique du cinéma réalisé par John G. Avildsen finit par mêler la réalité à une fiction riche en émotions.

Le classique de la semaine : Rocky

Tout juste quarante ans après sa sortie aux Etats-Unis, Rocky s'inscrit donc plus que jamais comme l'un des plus grands films de tous les temps. Une œuvre à voir ou à revoir sans hésitation !