Dix choses que vous ne saviez pas sur Love Actually

Dix choses que vous ne saviez pas sur Love Actually

Qui dit Noël dit généralement visionnage de films de Noël et, dans la plupart des cas, il est impossible d’échapper à un énième visionnage de Love actually de Richard Curtis. Sorti en 2003, le film du roi de la comédie romantique (quatre mariages et un enterrement, le journal de bridget jones) a aujourd’hui atteint le statut de film culte. Cela étant, peu importe le nombre de visionnages que vous ayez au compteur, il se pourrait que vous ne sachiez pas tout sur ce film.

Le film devait contenir plus d’histoires d’amour

En digne film choral, Love actually compte dix histoires différentes qui s’entrecroisent par moment. Après la sortie du film, Richard Curtis avait révélé que le scénario de départ comportait quatorze histoires. Parmi les scènes qui n’ont finalement pas été retenues au montage final : l’histoire d’une directrice d’école – celle des enfants de Karen (Emma Thompson) et Harry (Alan Rickman) -, et de sa compagne Géraldine, gravement malade, qui décède pendant la période de Noël. Découvrez cette scène coupée ci-dessous, présentée par Richard Curtis.

Une scène récupérée de Quatre Mariages et un Enterrement

Avant de se lancer dans la réalisation avec love actually, Richard Curtis s’est illustré en 1994 avec l’écriture du scénario du très réussi quatre mariages et un enterrement de Mike Newell. Le réalisateur de love actually a ainsi confié que la scène où Colin (Kris Marshall) essaie maladroitement de discuter avec le traiteur du mariage était une scène qui devait se trouver dans quatre mariages et un enterrement mais qui a finalement disparu du scénario.

Hugh Grant ne voulait pas danser sur les Pointers Sistets

À l’occasion des dix ans de la sortie de love actually, Richard Curtis s'était confié à nos confrères de Daily Beast sur un de ses pires souvenirs de tournage : « Hugh et sa chorégraphie. Il était EXTRÊMEMENT grincheux à ce sujet. Il ne voulait pas la faire, il n’aimait pas la chanson – à l’origine cela devait être une chanson des Jackson 5, mais on n’a pas pu l’avoir – donc il n’était vraiment pas content.  ». Mais rassurez-vous, comme on peut le voir à l’écran, les choses se sont bien terminées : « On n’a pas tournée la scène avant les derniers jours et ça s’est tellement bien passé (…) il chantait les paroles en même temps. ». On ne résiste pas au plaisir de revisionner cette scène mémorable ci-dessous.

Les États-Unis ont modifié la bande-originale

En effet, dans la version américaine de love actually, la scène de fête de fin d’année au travail d’Harry (Alan Rickman) ce ne sont pas les Sugababes et leur classique Too Lost In You, mais l’américaine Kelly Clarkson et son titre The Trouble With Love Is ont été préférés, pour d’obscures raisons.

Le film n’a pas (du tout) séduit les critiques outre-atlantiques à sa sortie

Au moment de sa sortie en 2003, love actually a été très froidement reçu par les critiques américains. Le vénérable Roger Ebert du Chicago Sun-Times avait été radical « on dirait un repas gourmet qui se transforme en concours de mangeurs de hot-dogs ». En France, les critiques n’étaient pas dithyrambiques mais loin d’être aussi virulentes.

Rowan Atkinson devait avoir un rôle plus important

Rufus, le personnage de notre cher Rowan Atkinson devait avoir plus d’importance dans le film. Richard Curtis révèle, dans les bonus du DVD, que Rufus devait être un Ange de l’Amour et devait apparaître dans chaque histoire d’amour du film. Mais « Au final, le film contenait tellement d’histoires que l’idée d’introduire une autre couche avec un personnage surnaturel c’était trop. ».

Love Actually ne devait pas être un film de Noël

Incroyable, mais vrai. Le réalisateur a confié qu’il n’avait pas du tout l’intention de faire de Love actually un film de Noël. L’idée de départ était de faire un film à l’image de short cuts de Robert Altman. Ce n’est qu’après avoir écrit les trente premières pages du scénario que le réalisateur a choisi d’en faire un film de Noël et on ne le remerciera jamais assez.

Emma Thompson est une très grande actrice (mais on le savait déjà)

L’histoire de Karen (Emma Thompson) et Harry (Alan Rickman) est sans aucun doute une des plus tristes du film. Sur fond de Joni Mitchell both sides now, Karen s’effondre lorsqu’elle se rend compte que son mari la trompe, ou du moins en a l’intention. Richard Curtis admire l’actrice pour son travail sur cette scène en particulier puisqu’elle a été tournée douze fois à la suite et que chaque prise était une réussite : « c’était un véritable exploit pour un acteur ».

Les Américains ne sont pas fans de nudité

En effet, lorsque love actually est diffusé sur certaines chaînes américaines, notamment ABC Family, l’histoire des acteurs pornos Jack (Martin Freeman) et Judy (Joanna Page) est complètement coupée pour être adaptée à un public familial.

Richard Curtis apparaît dans le film

Ce petit détail vous a certainement échappé mais, le réalisateur s’est glissé au milieu des musiciens lors du mariage de Peter (Chiwetel Ejiofor) et Juliet (Keira Knightley) et tient entre ses mains un trombone. Vous l’aviez repéré ?

Si vous n’avez pas profité de la rediffusion de love actually hier soir sur M6, on vous souhaite un bon visionnage de ce classique de Noël !

Manon Godoc (22 décembre 2017)