Hunger Games revient en force avec son discours engagé

Hunger Games revient en force avec son discours engagé

Après le succès mondial du premier épisode en 2012, la saga Hunger Games revient sur les écrans mercredi, portée par le charisme de l'actrice Jennifer Lawrence et un message politique sans complexe qui appelle les jeunes générations à se rebeller.

Produite par la mini-major Lionsgate, l'adaptation au cinéma de la trilogie de livres à succès de l'Américaine Suzanne Collins s'était immédiatement imposée comme un titan du box-office, avec des recettes mondiales de 693 millions de dollars dans le monde pour l'opus 1, en 2012, et - déjà - un démarrage canon pour le second volet.

Hunger Games suit les aventures de la jeune Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) à Panem, une société totalitaire dominée par les oligarques du Capitole, qui font régner la terreur dans douze districts où s'entassent la majorité de la population.

Dans le premier film, Katniss et son ami Peeta (Josh Hutcherson) sortaient vainqueurs des 74e Hunger Games, des jeux organisés par le Capitole, où les candidats de chaque district doivent s'entretuer pour gagner.

On les retrouve dans ce deuxième volet - Hunger Games - L'embrasement - en pleine "tournée des vainqueurs", une opération de propagande destinée à calmer les foules agitées, et à laquelle les deux jeunes gens se prêtent de mauvaise grâce.
Irrité par la personnalité séditieuse de Katniss, le président de Panem (Donald Sutherland) décide, pour l'éliminer, que les 75e jeux seront disputés par d'anciens vainqueurs. Katniss et Peeta retournent donc dans l'arène, alors que la révolte gronde dans les districts opprimés.

Ce terreau contestataire, prélude à la révolte décrite dans le troisième volet de la série, qui sortira au cinéma en deux parties, en 2014 et 2015, a permis d'accentuer le message politique de la trilogie.

 

"Aller à contre-courant"

" Je pense que le message important pour les jeunes générations est de leur dire à quel point elles sont essentielles pour définir la société du futur ", déclarait Jennifer Lawrence, lors de la présentation du film à la presse à Beverly Hills.

" C'est une merveilleuse occasion de dire aux jeunes adultes : 'Tu n'es pas obligé de suivre le chemin tracé'. Même si tu as l'impression d'être seul, une seule voix suffit pour dire 'Ce n'est pas bien' ", ajoutait l'actrice de 23 ans, oscarisée en février dernier pour Happiness Therapy.

Josh Hutcherson va dans le même sens : " Des quatre coins du monde, on nous assène sans arrêt des vérités sur tout. Et les médias passent leur temps à dire (aux jeunes) comment ils doivent être. Je pense que ce film montre qu'on peut aller à contre-courant ", dit-il.

Même Donald Sutherland jugeait " essentiel " de participer au film, qui met en scène, " de façon plus claire que tout ce que j'ai pu voir depuis bien longtemps, les dangers que représentent l'oligarchie et les privilégiés ".

L'ensemble de la distribution, où l'on retrouve notamment Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci et Lenny Kravitz, a rempilé, mais Gary Ross, réalisateur du premier film, a passé la main à Francis Lawrence.

Pour Nina Jacobson, productrice de la trilogie, " le coeur de ces films, c'est le point de vue de Katniss et tant que l'on reste fermement attaché à elle, on reste cohérent ".

" C'est un bon modèle pour les filles. Elle est forte, c'est une combattante, elle n'a pas peur de se dresser debout pour ce qui est juste ", a résumé Jennifer Lawrence lors de la projection en première mondiale, le 11 novembre à Londres.

=> Toutes les infos sur Hunger Games - L'embrasement

(25 Novembre 2013 - Relax News)