Lundi 15 janvier, 10h30, dans une splendide suite du tout aussi splendide hôtel Ritz, Place Vendôme, une jeune journaliste tourne en rond, a mal au ventre à se tordre en deux et n’arrive pas à empêcher sa jambe et sa main de trembler. Cette journaliste, c’est moi, à quelques minutes de rentrer sur le ring et serrer la main du légendaire Mister Rocky Balboa, j’ai nommé…. Sylvester Stallone. Et oui, y’a des gens comme ça, comme Bruce Willis (aaaaaaaaaaah), Robert de Niro, Al Pacino, et bien d’autres, qui font parti des annales - et qu’on en dise ou qu’on pense de leur vie ou de leur filmographie, il y a ce tout petit pincement (ou énoooorme contraction, hein, on le voit comme on veut) au cœur, au bide et aux tripes lorsque l’on est à quelques secondes de les rencontrer. D’autant que Stallone fait véritablement un retour gagnant avec ce Rocky Balboa, puissant coup de poing juste là où il faut – idéal pour remettre les idées en place et croquer la vie à pleines dents.
C’est donc carrément gonflée à bloc, avec le vague sentiment d’être une petite souris face à un lion ancestral, que me voilà assise en face de celui à qui je pense à chaque fois que je monte mes escaliers : Stallone, en chair et en muscles. Et là, que d’étonnement, c’est un être incroyablement doux, sincère et gentil qui se dresse devant moi, humble, passionné et – et oui ! – réaliste sur sa vie et les enjeux de ce film. J’aurais voulu parler avec lui des heures, mais quatre minutes plus tard le chronomètre clignote sur "Stop", et me voilà sortant de la suite, planant au dixième ciel, seule sur mon nuage et ma cassette en souvenir. Il était déjà un mythe – le voilà devenu légende. Et ma foi… J’ai quand même discuté 4 minutes avec une légende vivante !! Finalement… Je crois que je vais rester quelques jours, là-haut sur mon petit nuage…
=> Voir notre recontre avec Sylvester Stallone !!
A.M. (24 janvier 2007)