Les professionnels du 7e Art déplorent le manque d’originalité des films

Les professionnels du 7e Art déplorent le manque d’originalité des films

Le goût pour l’innovation technologique éclipse les scénarios originaux, déplorent les professionnels du cinéma international dans un sondage commandité par la marque de gin Bombay Sapphire. Trois personnes interrogées sur cinq regrettent que les efforts de l’industrie se concentrent sur les nouvelles technologies, au détriment de la "part d’imagination des films".

Deux tiers des quelque 3 000 professionnels sondés jugent que le nombre de scénarios originaux s’atténue, au profit des grosses cylindrées hollywoodiennes. Ils sont de surcroît plus de quatre sur cinq (81%) à considérer que le grand public s’avère plus à même à aller voir des films plus imaginatifs.
Le sentiment des professionnels ne semble pas forcément en adéquation les scores du box-office. Sur les cinquante plus gros succès de l’histoire, seule une douzaine ne sont ni des suites, ni directement inspirés d’une autre oeuvre, à l’image d’Avatar, Titanic,E.T. l'extraterrestre, Inception, Le Roi Lion ou encore Star Wars Episode 4 - Un Nouvel Espoir.

Hugo Cabret (photo) a été cité comme exemple dans la catégorie des films les plus imaginatifs par les professionnels interrogés, en dépit de sa qualité d’adaptation d’un livre jeunesse. Le film de Martin Scorsese trône devant The Artist de Michel Hazanavicius, le grand gagnant des derniers Oscars.
Bombay Sapphire a procédé à son sondage du 23 au 27 mars derniers, en piochant un échantillon de 3.065 personnes dans les bases de données professionnelles des magazines britanniques spécialisés de référence, Empire et Screen International.

(6 Avril 2012 - Relax News)