Lundi 19 mai : Les films à voir à Cannes aujourd'hui (Vidéos)

Lundi 19 mai : Les films à voir à Cannes aujourd'hui (Vidéos)

Aujourd'hui, on se plonge dans les coulisses malsains du rêve américain avec la présentation de Foxcatcher et Maps to the stars, tous deux en compétition. On voyagera aussi entre l'Argentine, la Corée du sud et la Grèce, sans oublier un petit détour par la politique avec le documentaire Caricaturistes - fantassins de la démocratie !

Foxcatcher de Bennett Miller (Compétition)

Inspiré d’une histoire vraie, FOXCATCHER raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.
Lorsque le médaillé d’or olympique Mark Schultz (Channing Tatum) est invité par le riche héritier John du Pont (Steve Carell) à emménager dans sa magnifique propriété familiale pour aider à mettre en place un camp d’entraînement haut de gamme, dans l’optique des JO de Séoul de 1988, Schultz saute sur l’occasion : il espère pouvoir concentrer toute son attention sur son entraînement et ne plus souffrir d’être constamment éclipsé par son frère, Dave (Mark Ruffalo). Obnubilé par d’obscurs besoins, du Pont entend bien profiter de son soutien à Schultz et de son opportunité de « coacher » des lutteurs de réputation mondiale pour obtenir – enfin – le respect de ses pairs et, surtout, de sa mère qui le juge très durement (Vanessa Redgrave).
Flatté d’être l’objet de tant d’attentions de la part de du Pont, et ébloui par l’opulence de son monde, Mark voit chez son bienfaiteur un père de substitution, dont il recherche constamment l’approbation. S’il se montre d’abord encourageant, du Pont, profondément cyclothymique, change d’attitude et pousse Mark à adopter des habitudes malsaines qui risquent de nuire à son entraînement. Le comportement excentrique du milliardaire et son goût pour la manipulation ne tardent pas à entamer la confiance en soi du sportif, déjà fragile. Entretemps, du Pont s’intéresse de plus en plus à Dave, qui dégage une assurance dont manquent lui et Mark, et il est bien conscient qu’il s’agit d’une qualité que même sa fortune ne saurait acheter.
Entre la paranoïa croissante de du Pont et son éloignement des deux frères, les trois hommes semblent se précipiter vers une fin tragique que personne n’aurait pu prévoir…

 

Maps to the stars de David Cronenberg (Compétition)

A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

 

Caricaturistes - fantassins de la démocratie de Staphénie Valloatto (Séance Spéciale)

12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes, défendent la démocratie en s'amusant, avec, comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: français, tunisienne, russe, américain, burkinabé, chinois, algériens, ivoirien, vénézuélienne, israélien et palestinien.

 

El Ardor de Pablo Fendrik (Séance Spéciale)

Forêt tropicale de Misiones en Argentine.
Kaï, un jeune homme solitaire, assiste à l’attaque sauvage d’une ferme de tabac par des mercenaires qui kidnappent la belle Vania dont le père est assassiné sous ses yeux. Kaï se transforme alors en justicier et les traque un par un dans la jungle…

 

A girl at my door de July Jung (Un certain Regard)

Diplômée de l’école nationale de police, Young-nam accède à un poste de haut rang à la préfecture de police de Séoul. Suite à un incident concernant sa vie privée, elle est transférée dans un petit village côtier. Alors qu’elle prend ses fonctions de chef du commissariat local, elle croise Dohee, une adolescente étrange à l’apparence sinistre. D’une ti­midité maladive, souffre-douleur de ses camarades, Dohee passe la plupart de son temps solitaire, errant dans les ruelles sombres du village. Avec fatalité, Dohee semble avoir accepté sa triste condition. Young-nam vient en aide à la jeune fille lorsqu’elle surprend son beau-père en train de la battre. Dohee se sentant protégée pour la première fois de sa vie, développe alors un fort attachement pour Young-nam. Malgré l’abandon de sa mère et la violence que lui font subir son beau-père et sa grand-mère, l’adolescente conserve une innocence enfantine. Touchée par la personnalité de la jeune fille et sa situation tragique, Young-nam la prend sous son aile. Un jour, la grand-mère de Dohee fait une chute mortelle dans la mer. L’accident aggrave la violence du beau-père. Pour soustraire Dohee aux mauvais traitements de cet individu, Young-nam décide de l’héberger. Une nouvelle vie commence, contrariée par la visite d’un ancien amour de Young-nam.

 

Xenia de Panos H. Koutras (Un certain Regard)

A la mort de leur mère, Dany et son frère Odysseas, 16 et 18 ans, prennent la route d’Athènes à Thessalonique pour retrouver leur père, un Grec qu’ils n’ont jamais connu. Albanais par leur mère, ils sont étrangers dans leur propre pays et veulent que ce père les reconnaisse pour obtenir la nationalité grecque. Dany et Ody se sont aussi promis de participer à un populaire concours de chant qui pourrait rendre leur vie meilleure.
Ce voyage mettra à l’épreuve la force de leurs liens, leur part d’enfance et leur amour des chansons italiennes.

 

Bird People de Pascale Ferran (Un certain Regard)

En transit dans un hôtel international près de Roissy, un ingénieur en informatique américain, soumis à de très lourdes pressions professionnelles et affectives, décide de changer radicalement le cours de sa vie.

Quelques heures plus tard, une jeune femme de chambre de l’hôtel, qui vit dans un entre-deux provisoire, voit son existence basculer à la suite d’un événement surnaturel.

 

Life itself de Steve James (Cannes Classics)

"Le but de toute civilisation et du progrès est d'être capable d'avoir de l'empathie pour les autres… Pour moi les films sont une machine qui génère cette empathie."
Roger Ebert

En 2013, Roger Ebert, le plus grand critique de film des Etats-Unis, décédait. Inspiré de ses mémoires Life Itself, ce film éponyme nous fait vivre le parcours fascinant et méandreux de cet homme qui a marqué son époque. Tour à tour rédacteur au journal de son lycée, critique au Chicago Sun-Times, récompensée du prix Pulitzer, pour ensuite avoir son nom sur les télévisions, puis ayant enfin trouver l'amour à l'âge de 50 ans, Ebert finit sa vie en devenant l'une des voix les plus importantes d'Internet, alors qu'il ne pouvait même plus réellement parler.

=> Toutes les infos sur 67ème Festival International Du Film De Cannes 2014

(19 mai 2014)