Préparez vous pour le Tour de France avec La Grande Boucle

Préparez vous pour le Tour de France avec La Grande Boucle

En attendant le vrai départ du Tour de France, le 29 juin, les fans de vélo pourront aller dans les salles obscures à partir de mercredi voir La Grande Boucle, comédie humaine et familiale avec pour toile de fond cette épreuve centenaire.

La film raconte l'histoire de François Nouel (impeccable Clovis Cornillac), fan de la petite reine depuis son enfance et vendeur de vélo. Un concours de circonstance malheureux va lui faire perdre coup sur coup son boulot et sa femme, à cause de sa passion tandis que son fils ne lui parle plus depuis longtemps.

Nouel se lance alors un défi: faire chaque étape du Tour de France un jour avant les professionnels. L'aventure commence dans la solitude jusqu'à ce qu'une vraie famille d'aficionados (emmenée par Bruno Lochet irrésistible) l'aide puis, hélas pour lui, un ex directeur sportif magouilleur (Bouli Lanners).

Après Jean Philippe, Laurent Tuel, fan de vélo depuis l'enfance et qui ne se "déplace qu'à vélo", s'attaque à un autre "monument du patrimoine français", le Tour de France qui fête cette année son centenaire. Fait rare, ASO, l'organisation du Tour, a même accepté qu'une partie du tournage se déroule pendant le tour 2012, histoire de glaner de vraies images d'ambiance, sur la route, aux départs et aux arrivées d'étape. Car le film est "plus un hommage aux gens qui sont sur le bord des routes qu'aux cyclistes", explique le réalisateur à l'AFP.
"L'ambiance est plus forte que l'épreuve et quand bien même il y a des affaires, elles ne détournent pas les gens car le tour appartient au public", poursuit-il. "On sait qu'il y a des gens qui trichent, qui sont des margoulins comme partout", dit encore Laurent Tuel, dont le film évoque le dopage et se moque du sport business à outrance. Pour autant, le réalisateur n'a pas voulu faire de La grande boucle un "pamphlet mais un film familial même si c'est péjoratif aujourd'hui de dire cela".

Pas de trucage
"Ce que j'ai cherché chez tous les personnages et tous les seconds rôles c'est de comprendre ce qui les fait agir, voir que les gens peuvent évoluer en s'aidant, en se confrontant. En mettant de l'humain, on part d'un cliché vers quelque chose de plus intime", dit le cinéaste. Bref le Tour de France devient "un ticket d'entrée de l'histoire", selon l'expression de Tuel. "Tout ce qui arrive au personnage doit être crédible, que cela puisse m'arriver à moi", poursuit le cinéaste. Et surtout à Clovis Cornillac.
Pour le rôle, l'acteur de 45 ans a suivi un véritable entraînement, tout comme Ary Abittan, qui dans le film campe un leader d'équipe cycliste grande gueule. "En cinq mois, Clovis a parcouru 5.500 km, connu la fringale, l'hypoglycémie, le froid, la pluie et tout cela il nous le restitue à l'écran", affirme encore Laurent Tuel.
Et le Tourmalet, col légendaire du Tour de France, Clovis Cornillac l'a vraiment grimpé ? "Oui, il n'y a pas eu de trucage", a-t-il répondu. " J'ai escaladé 'à ma main' les cols de la Madeleine, du Tourmalet, de l'Aubisque, j'ai gravi le Mont Ventoux", affirme pour sa part l'acteur qui "ne croyai(t) pas que c'était possible".
Dans le film, Clovis Cornillac fait même un contre-la-montre par équipes avec deux légendes du Tour, Bernard Hinault et Laurent Jalabert.

Le film, qui vante la solidarité et l'entraide dans l'adversité, se termine bien sûr sur les Champs-Elysées, un tournage sur les chapeaux de roues : l'équipe a eu trois heures pour filmer avant l'arrivée de la caravane publicitaire et du peloton.

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(9 Juin 2013 - Relax News)