Après l'annonce de la mort du comédien, Jacques Villeret, les déclarations d'hommes politique, de cinéma et de théâtre se sont succédées, autant de témoignages et de regrets pour exprimer la disparition de ce grand comédien parti trop tôt.
Patrick Braoudé, le réalisateur d'
« C'était un homme très simple, très vrai, timide. On avait des projets et on restait en contact », a renchérit Philippe Claudel, l'écrivain - lauréat du Prix Renaudot 2003. Jacques Villeret l'avait rencontré sur le tournage du film d'Yves Angelo, une adaptation des « Ames grises » de l'écrivain. Christine Colonna, la directrice du Centre National de la Cinématographie, a exprimé également ses condoléances, « la silhouette familière, le regard étonné et le sourire empreint de bonté de Jacques Villeret, l'un des plus grands comédiens français de sa génération, nous manquera désormais cruellement » a-t'elle déclaré.
Pour le Ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, le comédien restera « un immense acteur, sachant autant faire rire qu'émouvoir, mais c'est surtout l'ami que je quitte avec une très grande douleur. ». Tous deux avaient fait leur scolarité dans le même lycée. Renaud Donnedieu, le Ministre de la culture et de la communication a déclaré de même : « Nous perdons un acteur vraiment popualire dont l'immense talent illuminait chacun des nombreux films auxquels il participa. »
Pour le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, Villeret était surtout un grand artiste qui « a traversé le cinéma français dans toute sa diversité de Pialat à Rozier en passant par Godard, Lelouch et Sautet, imposant un personnage qui alliait souvent une douleur contenue et une spontanéité héritée de l'enfance. » Jean-Pierre Raffarin et Jacques Chirac ont aussi exprimé leurs condoléances : « le cœur comme le visage, rond, comme un soleil » pour le Premier Ministre et « par sa sincérité, sa simplicité, il savait toucher nos cœurs dans les rires comme les larmes » a déclaré le Président de la République.
V.P. (31 janvier 2005 - Avec AFP)