Geostorm : l'étonnante anecdote qui a inspiré le réalisateur

Geostorm : l'étonnante anecdote qui a inspiré le réalisateur

Gerard Butler s’aventure dans l’espace pour sauver notre planète de cataclysmes environnementaux sans précédent. Avec « Geostorm », le réalisateur Dean Devlin, fidèle scénariste et producteur de Roland Emmerich, a imaginé un réseau de satellites permettant de contrôler le climat. Pour cela, le cinéaste a pu bénéficier d’une aide pour le moins étonnante.

Geostorm : Gerard Butler sauve la planète

Geostorm est sorti en novembre 2017. Dans ce techno-thriller réalisé par Dean Devlin, scénariste de Stargate : La porte des étoiles et d’Independence Day, le climat est contrôlé par un réseau de satellites dirigé par les États-Unis.

Mais un dysfonctionnement du système provoque de gigantesques catastrophes et menace l’entièreté de notre belle planète. Pour découvrir l’origine du problème et le régler, le scientifique Jake Lawson (Gerard Butler) est contraint de retourner dans la station spatiale internationale au sein de laquelle se trouve le centre de commandement opérationnel. Il découvre que le dérèglement du programme baptisé Dutch Boy pourrait être volontaire...

Geostorm
Geostorm ©Warner Bros.

Une petite fille à l’origine du concept

Avec ce premier long-métrage en tant que réalisateur, Dean Devlin marche sur les traces de son acolyte Roland Emmerich. À l’instar de 2012 et Le Jour d’après, Geostorm enchaîne les séquences numériques de destruction massive. Cité par le site de Warner, le réalisateur a voulu faire ce film catastrophe afin d’aborder les problématiques du réchauffement climatique. L’objectif était de « faire un film qui parle aux spectateurs du monde entier, en faisant appel à des acteurs internationaux ». Le long-métrage réunit notamment Gerard Butler, Abbie Cornish, Jim Sturgess, Alexandra Maria Lara, Daniel Wu, Eugenio Derbez, Robert Sheehan, mais aussi Ed Harris et Andy Garcia.

Lors de la promotion du film, Dean Devlin avait par ailleurs révélé d’où l’inspiration lui était venue pour penser le système technologique permettant de maîtriser les aléas climatiques. C’est en se basant sur une question sur le réchauffement de la Terre, posée par sa petite fille alors âgée de six ans, que le réalisateur et scénariste a trouvé le point de départ de son long-métrage. Il avait en effet expliqué :

Le plus naturellement du monde, elle m’a demandé pourquoi on ne pouvait pas tout simplement fabriquer une machine pour régler le problème. Ça m’a donné tout un tas d’idées sur ce qui pourrait se passer si on construisait effectivement ce genre de machine. Et si ça tournait au vinaigre ? Je suis donc parti sur tout un ensemble d’hypothèses : et si on attendait trop longtemps pour s’attaquer au changement climatique ? Et si, à l’inverse, on prenait le problème à bras-le-corps ? Si on inventait une machine extraordinaire qui permettrait de contrôler les conditions climatiques sur la planète entière ? Et si, là encore, la situation tournait au désastre ?