GoldenEye : le titre du film est un hommage à Ian Fleming

Le premier James Bond de Pierce Brosnan

GoldenEye : le titre du film est un hommage à Ian Fleming

17e volet de la licence James Bond, "GoldenEye" est le premier film dont le scénario ne repose sur aucun élément d’une intrigue pensée par Ian Fleming, en dehors des personnages. Mais le long-métrage rend néanmoins hommage au créateur de l’espion britannique à travers son titre.

GoldenEye : Pierce Brosnan entre en scène

En raison de conflits légaux autour des droits de diffusion de la franchise, les fans de 007 doivent attendre six ans entre Permis de tuer et GoldenEye, soit le plus gros écart entre deux films de la saga (et le même que celui entre Spectre et Mourir peut attendre). Alors qu’il était censé reprendre le rôle de l’espion britannique, le ténébreux Timothy Dalton démissionne en 1994 et laisse finalement sa place au flegmatique Pierce Brosnan.

Le long-métrage sort un an plus tard et évoque logiquement la chute de l’URSS. Dans ce 17e volet, James Bond se lance à la poursuite de Xenia Onatopp (Famke Janssen) et de son ancien ennemi le général Ourumov (Gottfried John). Ils sont tous deux à la solde du redoutable syndicat du crime russe Janus et ont pris le contrôle du satellite GoldenEye, arme secrète dont la puissance est capable de rayer n’importe quel endroit du globe.

Au cours de sa mission qui l’emmène aux quatre coins de la planète, 007 peut compter sur le soutien de la programmatrice Natalya Simonova (Izabella Scorupco) et de l’agent de la CIA Jack Wade (Joe Don Baker). L’agent rencontre par ailleurs sa nouvelle supérieure, interprétée par Judi Dench. Il retrouve également une vieille connaissance qu’il pensait morte, incarnée par Sean Bean.

GoldenEye
James Bond (Pierce Brosnan) - GoldenEye © MGM

Alan Cumming, Robbie Coltrane et Tchéky Karyo complètent la distribution de cet opus orchestré par Martin Campbell (Le Masque de Zorro). En 2006, le réalisateur sera encore chargé de donner un nouveau souffle à la licence en se retrouvant aux commandes de Casino Royale, avec Daniel Craig.

Un premier script totalement original

GoldenEye est le premier film de la franchise qui ne se base sur aucune intrigue de l’œuvre de Ian Fleming. Michael France rédige la version initiale du script, différente en de nombreux points du résultat final. Le prologue au cours duquel le général Ourumov abat Alec Trevelyan (ou 006) est notamment absent.

Par la suite, Jeffrey Caine, Kevin Wade et Bruce Feirstein s'occupent des réécritures. Au cours de ces dernières, l’arme secrète baptisée Tempest devient GoldenEye. Une appellation qui fait explicitement référence au créateur de James Bond.

La résidence jamaïcaine de Ian Fleming

Comme le rappelle le Telegraph, Goldeneye est le nom de la résidence coloniale de Ian Fleming située en Jamaïque. C’est dans cette propriété qu’il fait construire en 1946 que l’officier du renseignement naval, journaliste et romancier aurait donné naissance à James Bond, en ayant l’image de Cary Grant en tête. Le premier ouvrage consacré à 007, Casino Royale, sort en 1953.

Entre 1940 et 1943, durant la Seconde Guerre mondiale, Ian Fleming mène par ailleurs l’opération Goldeneye. Son objectif est de faire en sorte que la Royal Navy et les alliés conservent le contrôle stratégique de Gibraltar. Elle est mise en place pour contrer la menace d’alliance entre l’Allemagne et l’Espagne, Adolf Hitler et Francisco Franco ayant planifié d’envahir le détroit, point de contrôle maritime entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée.