Pirates des Caraïbes La Malédiction du Black Pearl: cette réplique culte que Johnny Depp a improvisée

Des mots qui définissent Jack Sparrow

Pirates des Caraïbes La Malédiction du Black Pearl: cette réplique culte que Johnny Depp a improvisée

Peu avant sa sortie, peu de gens croyaient au succès de "Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl", les film du même genre étant généralement boudés par les téléspectateurs. Mais personne, à l'époque, ne connaissait encore le capitaine Jack Sparrow, campé par un Johnny Depp survolté.

Pirates des Caraïbes : du parc à l'écran

Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl n'est pas tiré d'un roman, encore moins d'une légende. La vérité est bien plus étonnante ! Le long-métrage est en fait basé sur une attraction incontournables des parcs Disney. Une curieuse origine, puisque d'ordinaire ce sont les films à succès qui inspirent les manèges et non l'inverse ! A noter que peu après la sortie du film, c'est le Manoir Hanté qui a eu le droit de fouler les salles obscures, porté par Eddie Murphy.

L'intrigue du premier volet de Pirates des Caraïbes s'articule autour de Jack Sparrow, pirate hors du commun depuis longtemps à la poursuite de son navire bien-aimé, le Black Pearl, dérobé par son second, le redoutable Barbossa. Ce dernier attaque la ville de Port Royal et enlève la téméraire fille du gouverneur, Elizabeth Swann. Will Turner, ami de cette dernière - et secrètement amoureux de la belle -, va faire équipe avec Jack pour retrouver la jeune femme.

Jack Sparrow le magnifique

Comme on le disait plus haut, les films de pirates n'ont pas la part belle dans le monde du cinéma. On ne pouvait toutefois pas reprocher à Pirates des Caraïbes son impeccable distribution, menée par Johnny Depp, Geoffrey Rush (Le Discours d'un Roi), Keira Knightley et Orlando Bloom.

Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl
Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl ©Walt Disney Studios Motion Pictures

Mais même les acteurs phares du film doutaient de sa qualité avant le tournage, Keira Knightley la première ! Richard Curtis, réalisateur de Love Actually, comédie romantique dans laquelle l'actrice jouait à l'époque, avait ainsi révélé une anecdote plutôt croustillante à Radio Times.

Je me souviens avoir entendu Keira Knightley dire que son prochain projet allait être un film de pirates qui sûrement un désastre.

Contre toute attente, Pirates des Caraïbes a suscité l'enthousiasme général. Le long-métrage a rapporté pas moins de 654 264 015 $ au box-office. Mais en aurait-il été ainsi sans ce bon vieux Jack ? Désormais personnage culte du comédien, Sparrow a cependant été pensé pour un autre acteur, Hugh Jackman ! Mais c'est finalement Depp qui décroche le rôle, lui permettant de participer pour la première fois à une superproduction Disney. Après lecture du scénario, l'acteur avait confié qu'il ne s'attendait pas à y trouver autant d'humour ni d'espace pour façonner son personnage !

Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl
Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl ©Walt Disney Studios Motion Pictures

Pour construire l'excentrique capitaine, Johnny Depp s'est inspiré de Keith Richards, célèbre guitariste des Rolling Stones qui prête d'ailleurs ses traits au père de Jack dans le troisième volet de la franchise, mais aussi des rastas et de Pépé le putois. Un drôle de mélange qui a pourtant conduit à une interprétation sans fausse note, très drôle et parfois même émouvante.

Une réplique inspirante

Tout au long de Pirates des Caraïbes, les soldats à la poursuite de Sparrow se demandent à juste titre si ce dernier improvise ou déroule un plan minutieusement pensé devant les obstacles qu'il rencontre. Mais la même question peut être posée au sujet de Johnny Depp, qui a improvisé à plusieurs reprises durant le long-métrage de Gore Verbinski.

Murmurée plus que parlée, "Bring me that horizon", ou "apporte-moi cet horizon" est la dernière réplique de Depp. Des mots qui définissent parfaitement le personnage de Jack et ce vers quoi il tend, la liberté. Le comédien a donc visé juste, puisqu'il a improvisé ladite ligne ! Une rumeur persistante et assez amusante veut que ses mots aient inspiré le nom du célèbre groupe de métal britannique Bring me the Horizon.