#LCDLS : Le Dîner de cons

#LCDLS : Le Dîner de cons

Véritable monument du cinéma français, « Le Dîner de cons » fait partie de ces films mythiques qui, à chaque diffusion télévisée, ne manque jamais de remplir sa mission de réunir des millions de fans désireux de passer un bon moment en compagnie des personnages interprétés par Jacques Villeret, Thierry Lhermitte, Francis Huster ou encore Daniel Prévost.

Semaine #02 : Le Dîner de cons

Sorti en 1998, Le Dîner de cons, réalisé par Francis Veber, s'inscrit sans conteste comme l'une des plus grandes comédies françaises de tous les temps. Adaptation de la pièce de théâtre éponyme du même Francis Veber, le long-métrage se démarque tant par ses dialogues hauts en couleur que par son casting de prestige, à commencer par Jacques Villeret, tout simplement magistral dans la peau de François Pignon.

Mais avant toute chose, petit rappel des faits sur ce dont relate Le Dîner de cons :

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d'avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale: François Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes. Ce qu'il ignore c'est que Pignon est passe maître dans l'art de déclencher des catastrophes.

Évoluant dans un univers ayant de toute évidence conservé ses codes théâtraux, notamment sur le plan du décor, le film de Francis Veber s'articule principalement sur des personnages riches en contrastes ainsi que sur des situations aussi drôles qu'improbables. Une combinaison gagnante pour ce long-métrage qui, l'année de sa sortie, s'est directement classé en deuxième position du box-office français avec 9 millions d'entrées, juste derrière un certain... Titanic. Rien que ça !

Le classique de la semaine : Le Dîner de cons

L'aspect comique du Dîner de cons est avant tout rendu possible grâce à François Pignon (Jacques Villeret), personnage récurrent dans les œuvres de Veber, qui ne manque jamais de commettre une bonne boulette au pire moment. Gauche et hautement crédule, ce concepteur de maquettes en allumettes est à l'origine des dialogues les plus hilarants du film, à commencer par le désormais légendaire :

- Il s’appelle Juste Leblanc !
- Ah bon, il n’a pas de prénom ?
- Je viens de vous le dire Juste Leblanc… Votre prénom c’est François, c’est juste ? Eh bien lui c’est pareil, c’est Juste.
- ...

Le classique de la semaine : Le Dîner de cons

Entrant en parfaite contradiction avec son « invité », Pierre Brochant (Thierry Lhermitte) peine quant à lui à provoquer la compassion du spectateur tant ses attitudes hautaines et défiantes envers notre bon vieux François Pignon semblent injustes et déplacées.

Notre satisfaction provient donc des nombreuses situations d'arroseur arrosé dans lesquelles cet éditeur et organisateur de « dîner de cons » se retrouve empêtré suite à l'arrivée de Pignon dans sa vie. Une sorte de justice immanente aussi jouissive que bienvenue !

Le classique de la semaine : Le Dîner de cons

Tout aussi performant dans la peau de l'ami autrefois trahi par le personnage de Thierry Lhermitte, Francis Huster incarne à la perfection l'écrivain cocufié qui, malgré une réserve de façade, ne peut s'empêcher de se délecter des ennuis de celui qui fut autrefois son éditeur.

Le classique de la semaine : Le Dîner de cons

Autre personnage générateur de fou-rires : Lucien Cheval, le contrôleur fiscal interprété par le brillant Daniel Prévost. Incarnant avec brio le fouineur dans toute sa splendeur, Cheval vient ici épauler François Pignon, tous deux formant ainsi un duo de « beaufs » absolument grandiose.

Le classique de la semaine : Le Dîner de cons

Fort d'une mise en scène originale et de personnages uniques en leur genre, Le Dîner de cons, trois fois césarisé, s'inscrit sans nul doute comme l'une des plus grandes œuvres comiques françaises à ce jour. Une réputation qui n'est pas près de s’essouffler à en croire les audiences enregistrées par le film à chacune de ses rediffusions à la télévision...