Un gars une fille : trois choses que vous ne saviez pas sur la série culte

Chouchou et Loulou !

Un gars une fille : trois choses que vous ne saviez pas sur la série culte

Chaque semaine, CinéSéries.com revient sur des secrets d’une série culte. On s’intéresse aujourd’hui à "Un gars, une fille" qui a révélé Alexandra Lamy et Jean Dujardin au grand public au début des années 2000.

Un gars, une fille : série culte de toute une génération

Au début des années 2000, Un gars, une fille est un rendez-vous incontournable pour les Français. Diffusée entre 1999 et 2003 sur France 2, la série adaptée d'un programme québécois prend la forme de courts sketches sur le quotidien d'un couple. Avec une caméra fixe, placée dans différentes pièces d'un appartement, on assiste aux chamailleries et moments de hontes de "Chouchou" et "Loulou", interprétés par Alexandra Lamy et Jean Dujardin. C'est avec cette série que les deux interprètes ont vu leur popularité exploser. En voici trois anecdotes.

Alexandra Lamy avait totalement raté son audition

Pour une série qui souhaite mettre en scène un couple dans sa vie de tous les jours, le plus important est de trouver la bonne alchimie entre ses interprètes. Aujourd'hui, on peut se dire que le choix d'Alexandra Lamy et Jean Dujardin a été parfait. S'ils ne se connaissaient pas avant, ils ont rapidement accroché, comme l'expliquait en 2012 la comédienne à Gala au sujet de leur audition.

On s’est assis par terre comme deux gosses : on est partis dans une impro interminable, on riait aux larmes, et la série était déjà là. Notre histoire d’amour aussi, en fait.

Un gars, une fille
Un gars, une fille ©France 2

En effet, le couple fictif est devenu un couple réel. Ils officialisèrent leur relation en 2003 et se marièrent en 2009 pendant quatre ans, avant de se séparer en 2013. Pourtant, les choses auraient pu être différentes si Alexandra Lamy n'avait pas un peu forcé pour son audition. Toujours auprès de Gala, elle expliquait avoir totalement raté sa première audition. Mais ne se décourageant pas, l'actrice a décidé d'y retourner le lendemain pour passer une seconde audition.

Normalement, on ne retourne jamais à un casting que l’on a raté, mais là, j’ai eu le sentiment qu’il fallait que j’y aille. Et j’ai réussi !

Chouchou, un surnom évident pour Alexandra Lamy

Si les deux personnages de la série portent leur propre nom (Jean et Alex), ils se surnomment également "Chouchou" pour Alex et "Loulou" pour Jean. Des petits noms que se donne le couple et qui est rentré dans l'esprit des spectateurs. Pour trouver ces surnoms, ce ne fut pas trop compliqué puisqu'Alexandra Lamy est partie de son propre vécu en proposant le surnom qui lui est donné dans sa famille.

Le premier jour de tournage, j’ai dit à Jean : “Les couples ont toujours des petits surnoms, pas toujours avouables !” Et j’ai pensé à Chouchou parce qu’on m’appelle comme ça dans ma famille.

Rien de plus simple donc pour composer son personnage.

Un gars, une fille
Un gars, une fille ©France 2

Jean Dujardin s'est battu pour une égalité de salaires

Avec sa mise en scène pour le moins minimaliste, Un gars, une fille n'avait pas besoin d'un budget trop conséquent. Il suffisait d'un appartement et de placer une caméra dans différentes pièces et de laisser les interprètes faire le reste. Mais avant d'exploser, la série a carrément dû se faire avec les moyens du bord. En effet, c'est directement dans le petit appartement parisien de la co-créatrice de la série, Isabelle Camus, que les premiers épisodes ont été tournés. Ce n'est que plus tard qu'un autre lieu a été loué, une maison plus spacieuse à Boulogne-Billancourt.

Un plus gros budget a donc été alloué à la production et avec ça les cachets de Jean Dujardin et Alexandra Lamy ont forcément évolué. Le duo devenant de plus en plus populaire au fil des épisodes. Cependant, il y eut un temps un sérieux écart de salaire entre les deux vedettes. D'après Alexandra Lamy, elle ne touchait qu'un tiers du salaire de son partenaire. D'après les productrices, cela revenait plutôt à une différence de 15%. Qu'importe, en apprenant cela, c'est Jean Dujardin qui a fait pression pour davantage d'équité !