Les 5 enfants les plus insupportables du cinéma 

1) Henry Thomas, la mignonnerie énervante

E.T... Téléphone... Maison...

Souvenez-vous... E.T l'extra-terrestre (1982) de Steven Spielberg. Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit aux abords de Los Angeles. En mission d'exploration botanique, des extraterrestres sortent de l'engin mais l'un d'eux s'aventure au-delà de la clairière. Le téméraire s'avance vers la ville avant d'être traqué par des militaires et abandonné par les siens, contraints de repartir sans lui. Le petit être apeuré se réfugie dans une résidence de banlieue. Un petit garçon de 10 ans nommé Elliott (Henry Thomas) le découvre. Tout d'abord affolé, il décide de le protéger et de lui construire un abris dans son armoire. L'échange télépathique qui les lie les rapproche rapidement. Tous deux deviennent amis. Soutenus par sa sœur Gertie (Drew Barrymore) et leur frère aîné Michael (Robert MacNaughton), Elliott va tout faire pour tenter de cacher E.T jusqu'à ce qu'il puisse retourner chez lui.

Avec sa coupe au bol et son air un peu benêt, le petit garçon nous semble après coup un peu trop lisse pour être vrai. Le saint par excellence, modèle de vertu, quelque peu pleurnichard qui touche tout en agaçant. On comprend bien ses larmes puisque E.T repart chez lui mais bon, il t'avait assez prévenu en voulant téléphoner à sa maison ! On retiendra surtout sa célèbre veste rouge à capuche sur son vélo volant.

Le sauveur de E.T Elliott a aujourd'hui 46 ans et un téléphone portable, plus pratique pour appeler ses amis !

2) Robert Oliveri, le binoclard tête à claques

Chérie j'ai, rétréci les gosses (1989) de Joe Johnston... Le professeur Wayne Szalinski (Rick Moranis) est un savant excentrique qui a transformé sa maison en véritable laboratoire. Sa toute nouvelle invention ? Un rayon laser capable de rétrécir les objets. Bien que tenu à l'écart de sa femme Diane (Marcia Strassman) et de ses enfants, c'est malencontreusement que Amy (Amy O'Neill) et Nick (Robert Oliveri) ainsi que leurs amis Ron et Russ (Thomas Wilson Brown) vont en être les cobayes... En effet, c'est en voulant récupérer leur balle de base-ball dans le grenier que tous quatre se retrouvent réduits à la taille d'une tête d'épingle. Jetés à la poubelle par le paternel qui passait le balai, les quatre enfants microscopiques vont être confrontés à une véritable jungle emplie d'hostiles créatures : le jardin.

Nick à Russ : Quand on s'est écrasé, j'ai revu dans ma tête tout le film de ma vie. C'était un tout petit film.

Avec ses lunettes à la monture dix fois trop grande pour lui et ses cheveux en bataille, Nick est la copie conforme de son père. Bien que sosie modèle réduit (plus que réduit dans ce film!), le rejeton tente de rendre fier son père en réalisant lui aussi sa propre machine à rayon laser. Trop mignon dans sa veste blanche d'inventeur. Mais énervant tant il est intelligent et mature pour son âge ! Il nous met les nerfs en pelote avec ses leçons de morale et ses avis sur tout.

Le petit prodige a aujourd'hui 39 ans et des montures plus adaptées !

3) Macaulay Culkin, le jeune chien fou exaspérant

On décerne la palme de l'insupportable à Kevin McCallister ! Nous avons tous regardé Maman j'ai raté l'avion (1990), de Chris Columbus... Sous couvert d'un gamin démoniaque qui fait connerie sur connerie, sa gueule d'ange et ses mimiques avaient tendance à nous faire craquer. Tout en nous horripilant ! C'est ainsi qu'on veut bien croire en sa célèbre réplique :

Plus tard, quand je serai plus grand et que je me marierai, je vivrai tout seul.

La famille McCallister a décidé de passer les fêtes de Noël à Paris. Seulement Kate (Catherine O'Hara) et Peter (John Heard) s'aperçoivent dans l'avion que le plus jeune de leurs enfants manque à l'appel. Kevin (Macaulay Culkin), 9 ans, avait été envoyé la veille au soir dormir au grenier après une punition... Et ne s'est pas réveillé pour le grand départ ! Au début paniqué, le jeune garçon relève vite la tête et organise au mieux ses vacances sans parents. Les choses dégénèrent quand deux cambrioleurs, Harry (Joe Pesci) et Marvin (Daniel Stern), choisissent sa maison qu'ils croient vide pour commettre leurs méfaits.

Kevin fait ses courses comme un grand et on rit lorsque ses sacs trop pleins se déchirent sur la route du retour !

Cette brosse à dent est-elle homologuée ?

Il savoure peinard ses macaronis au fromage, fait de la luge dans la maison et matte ses films favoris sans personne pour lui dire d'aller au lit. Serviette autour de la taille, le garçonnet se peigne les cheveux en arrière, se met du déodorant et hurle en s'appliquant de l'après rasage !

Courageux, il se prépare un véritable plan de bataille pour défendre sa maison contre les méchants. Il installe ainsi de multiples pièges : boules de Noël en-dessous des fenêtre pour se couper, eau sur les marches extérieures pour engendrer la glissade, fer à repasser brûlant, poignet de porte ébouillantée au fer rouge, etc. Nous retiendrons entre autres l'hilarante célèbre tirade de John Wayne pour faire fuir ses assaillants !

Johnny : Fous l'camp !
Snakes : D'accord Johnny… Mais comment on fait pour mon pognon ?
Johnny : Quel pognon ?
Snakes : Joe m'a dit que tu avais du fric pour moi.
Johnny : T'en es sûr ? Combien faut-il que je te donne ?
Snakes : Joe a parlé de 20% cash.
Johnny : Dommage qu'il soit pas là pour confirmer !
Snakes : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Johnny : Qu'il prend son bain au-dessus. Tu reviendras quand il en sortira. Hey, en attendant j'vais quand même te filer quelque chose Snakes. Tu vas avoir 10 p'tites secondes, pour déplacer ton gros cul dégueulasse, hors de chez moi ! Sinon j'te plombe les boyaux avec du calibre 12 !
Snakes : Très bien Johnny, pardonne-moi, je pars tout de suite !
Johnny : 1…2…10 ! Tu peux garder la monnaie, ça me dérange pas.

Pour l'anecdote, c'est à l'âge de 10 ans que le jeune Macauley se lit d'amitié avec Michael Jackson. Le chanteur l'invite régulièrement à Neverland. C'est ainsi qu'il participa au tournage de Black or White. Toujours aussi frondeur d'ailleurs, ses parents fictifs auraient mieux fait de l'oublier comme le jour de l'avion... Le laisser écouter sa musique dans sa chambre sans faire preuve d'autorité !

La terreur a aujourd'hui 37 ans et une belle barbe à raser !

4) Nicholas Hoult, le pot de colle attachant

Pour un garçon (2002) de Paul Weitz... Will Freeman (Hugh Grant) est un trentenaire londonien et un célibataire endurci. Vivant allègrement grâce aux droits d'auteur qu'il perçoit sur une chanson de Noël écrite par son père, il s'invente un fils pour draguer des mères célibataires au cours de réunion. Un jour, il fait la connaissance de Marcus (Nicholas Hoult), un garçon de douze ans, fils de Fiona (Toni Collette, hippie et végétarienne) et tête de Turc de l'école. Will et Marcus deviennent amis, et pendant que Will apprend à Marcus l'art d'être cool, Marcus apprend à Will l'art d'être adulte.

À propos du rap... « En général, c'est fait par des noirs qui sont très souvent en colère. Mais la plupart du temps, ils veulent juste avoir des relations sexuelles ».

Avec ses cheveux fins qui débordent sur les oreilles, ses chemises à carreaux ou ses pulls en laine craignos, Marcus énerve au premier regard. Le petit garçon n'a de cesse de sonner chez Will pour qu'il vienne secourir sa mère. La pauvresse pleure comme une madeleine mais le coureur de jupons n'en a que faire ! Celui qui se fout de tout et de tout le monde refuse de laisser entrer le marmot, tout comme il a refusé d'être le parrain de la petite Imogen. Incruste sur les bords, sans gêne à l'extrême, ce pot de colle n'hésite pas à remettre l'adulte à sa place.

Personne compte pour toi et tu comptes pour personne !

Des claques se perdent certes mais c'est bien vrai... Will espérait jusque là finir seul et sans enfants. C'était sans compter sur l'arrivée du fléau dans sa vie. Et il l'a bien cherché en le faisant passer pour son fils !

La glue a aujourd'hui 28 ans et une coupe digne de ce nom, on vous rassure !

5) Charlie Korsmo, le traître agaçant

En bonne et due forme Jack !

Incontournable, Hook ou la revanche du Capitaine Crochet (1991) de Steven Spielberg... Peter Banning alias Peter Pan (Robin Williams) est devenu un brillant avocat d'affaires qui a tout oublié de ses merveilleuses aventures. Mais le terrible Capitaine Crochet (Dustin Hoffman), lui, attend sa revanche. Pour enfin régler leurs comptes, il enlève une nuit Jack (Charlie Korsmo) et Maggie (Amber Scott), les enfants de Peter. C'est en compagnie de la Fée Clochette (Julia Roberts) que Peter quitte sa femme Moira (Caroline Goodall) et grand-mère Wendy (Maggie Smith) pour s'envoler de nouveau pour le Pays Imaginaire.

Déçu par son père qui n'a pu assister à son match de base-ball, Jack a vite fait de se laisser berner par le méchant Capitaine Crochet, contrairement à sa sœur cadette ! Il oublie son père, renie sa mère, et jouit pleinement de la renommée que lui offre le pirate en le plaçant star du base-ball au Pays Imaginaire ! Hypnotisé ou non, on lui en veut inévitablement. Et voilà qu'on adopte le chapeau de pirate, et voilà qu'on est prêt à se faire percer l'oreille pour plaire à son nouveau papa, n'importe quoi ! Bien que Crochet se montre présent, ce n'est pas parce qu'il t'aime fiston, c'est juste pour blesser Peter au plus profond. Puis bonjour l'ingratitude Jack, on te rappelle quand même que tu restes la pensée agréable de ton père... Le vrai, Peter Banning donc, aka Peter Pan. Le seul fait de penser à ta naissance lui permet de voler et toi tu fricotes avec l'ennemi à la première occasion ? Elle est belle la jeunesse dorée !

Charlie Korsmo a aujourd'hui 39 ans et est devenu avocat, comme « son père » (Banning) avant lui !

Rufio : Tous les adultes sont des pirates. Et nous on tue les pirates.
Banning : Je ne suis pas un pirate. Il se trouve que moi, je suis un avocat.
Rufio : Tuons l'avocat !
Banning : Je n'suis pas ce genre d'avocat !

Et vous, quels sont les enfants qui vous ont le plus énervé en allant au ciné ?