The Crown : La série qui nous donne 3 raisons de ne pas vouloir être Reine !

The Crown : La série qui nous donne 3 raisons de ne pas vouloir être Reine !

The Crown : découvrez les coulisses de la vie d'une Reine. Loin des clichés, la série nous donne 3 raisons de ne pas vouloir en être une !

La nouvelle série Netflix nous propose une première saison captivante. On suit les déboires d’une toute jeune Elizabeth (Claire Foy), un peu avant son couronnement jusqu’à l’apprentissage de son rôle de Reine. Mais on est loin des contes de fées où les jeunes princesses portent de magnifiques robes… Même si effectivement les robes d’Elizabeth sont magnifiques ! Loin des bals, des promenades sous ombrelle, des dîners majestueux, des longues conversations à la Downton Abbey… Non, avec The Crown, on est plutôt dans le House of Cards de la Monarchie. Politique, opinion publique, alliances, stratégies, prises de décision, responsabilité… Vous aviez toujours rêvé de devenir Reine ? Entrez donc dans les coulisses de la vie d’une jeune fille au destin pas toujours rose !

On ne choisit pas d’être reine

The Crown : la série qui nous donne 3 raisons de ne pas vouloir être Reine !

En toute logique, si l’on en croit l’arbre généalogique des Windsor, Elizabeth n’aurait jamais dû être reine. En effet, ce n’est pas son père, mais bien son oncle qui occupe le trône lorsqu’elle est enfant. Mais en 1936, le roi de l’époque décide d’abdiquer. Édouard VIII (Alex Jennings) ne sera plus le roi. Il préfère quitter – abandonner – son royaume plutôt que de se séparer de la femme qu’il aime. Une divorcée peu fréquentable, qui ne sera jamais acceptée ni par sa belle-famille, ni par l’église.

L’abdication, vécue comme un scandale par toute la famille royale, pousse immanquablement le second frère à devenir roi à son tour. Un frère bien plus fragile, un bègue, qui n’a jamais été préparé à un quelconque couronnement, et qui se voit en un instant devenir l’homme le plus important du Royaume. George VI (Jared Harris) remplit pourtant très bien son rôle de monarque, et il prépare sa fille aînée à ses futures fonctions. Un nouveau destin pour une enfant qui ne devait pas être reine un jour…

On ne choisit pas quand devenir reine

The Crown : la série qui nous donne 3 raisons de ne pas vouloir être Reine !

Quand la jeune Elizabeth apprend le décès de son père, le 6 février 1952, elle ignore tout de sa maladie. Elle est au Kenya pour une visite officielle, avec son mari Philip Mountbatten (Matt Smith), duc d'Édimbourg. Autant sa sœur cadette Margaret (Vanessa Kirby) s’écroule littéralement à l’annonce de la mort de son père… Pour autant Elizabeth reste digne. On la voit dans au centre d’un jardin, certes abattue, mais la tête haute, comme pour s’habituer à garder la face devant son peuple – et les journalistes.

Elle sait depuis qu’elle est enfant qu’elle deviendra reine. Mais elle pense sincèrement avoir le temps de s’y préparer. Pire, elle décide juste un peu avant le drame de repartir s’installer en Grèce. À la fois parce qu’elle a aimé y vivre aux côtés de son mari. Mais aussi et surtout pour permettre à ce dernier d’avoir la carrière et la vie qu’il mérite. Avant, justement, de ne devenir que l’ombre d’une reine. Mais le destin en décide autrement, et c’est très jeune que le couple va devoir affronter un couronnement qui fera d’Elizabeth une reine, presque une déesse, quand Philip ne restera que le mari de la reine pour le restant de ses jours…

On ne devient plus qu’une reine

The Crown : la série qui nous donne 3 raisons de ne pas vouloir être Reine !

Quand on naît dans une famille royale, il est évident qu’on représente aux yeux du peuple un modèle à suivre. Mais on conserve une liberté – toute relative. En revanche, lorsqu’on porte la couronne, on se doit de devenir une Reine, avec un grand « R ». On nous sermonne à longueur de journées – d’épisodes – qu’on doit faire passer le devoir avant tout le reste. On nous répète que toutes les reines qui ont eu l’occasion de gouverner ont été exemplaires. Que le maintien de la stabilité dans le pays dépend d’une gouvernance réussie… Quand on est couronnée, on devient le visage du Royaume, une créature mythique, quasi immortelle, qui perd forcément un peu son humanité.

Aussi quand Elizabeth prend le pouvoir, elle se rend vite compte que son rôle de reine va empiéter sur son rôle de mère, d’épouse, et même de sœur. On ne la voit que très peu avec ses enfants. Le plus souvent elle les regarde avec tendresse jouer avec leur père. Mais sa fonction lui prend énormément de temps et d’énergie, et son rôle de mère passe vraiment au second plan.

En revanche son rôle d’épouse est très présent dans la série. À une époque où peu de femmes avaient de responsabilités… où le schéma de l’homme qui rapporte de quoi nourrir sa famille… Un homme fort, viril, face à une femme au foyer qui l’attend derrière ses fourneaux… Un homme supérieur à sa femme… À une époque où l’égalité hommes-femmes n’existait pas, il était difficile d’être le mari de la Reine. Tout au long de la première saison, le couple s’affronte.

Attention spoilers

Philip refuse de s’agenouiller devant sa Reine pendant la cérémonie du couronnement. Elizabeth lui donne des ordres qu’il ne veut pas suivre. Elle va même jusqu’à lui demander de partir cinq mois loin d’elle sur les conseils de son gouvernement et de sa mère pour qu’il parvienne à trouver SA place. Une place difficile à trouver quand la femme qu’il aime jongle entre celle qu’il a toujours connue et sa nouvelle reine à qui il doit obéissance et fidélité…

Ce jeune couronnement va même faire éclater les liens de la famille royale. La toute jeune Margaret tombe amoureuse d’un homme divorcé. Un homme unanimement apprécié et reconnu pour ses faits d’armes, mais qui est, aux yeux du gouvernement anglais et de l’église, un très mauvais parti. Aussi c’est à la Reine de décider de la possibilité d’un tel mariage.

Tout au long de la saison, Elizabeth II va devoir faire des choix entre l’amour qu’elle a pour sa sœur, son avis personnel, son opinion en tant que femme… Et sa responsabilité envers son royaume, gardant bien en tête que chaque petite décision prise peut faire s’effondrer une monarchie si fragile mais si précieuse pour la stabilité du pays.