Top des meilleurs films d'horreur à voir un soir de vendredi 13

Top des meilleurs films d'horreur à voir un soir de vendredi 13

Les films d’épouvante font partie intégrante du paysage audiovisuel, et quoi de mieux qu'une soirée films d'horreur un vendredi 13 ? En ce jour tant redouté par bon nombre d'entre nous, autant conjurer le sort en se faisant flipper devant un bon vieux DVD d'horreur ! Et si en plus il est tiré d'une histoire vraie, c'est encore plus effrayant n'est-ce pas ? Ongles rongés jusqu’au sang, sursauts et hurlements, petit et grand frisson, c'est partie pour un Top 5 de films d'horreur inspirés de faits réels à voir ce vendredi 13 !

On ne vous fera pas l'affront de vous proposer de mater Vendredi 13 un soir de vendredi 13, ce serait trop facile. Non, on vous propose plutôt une soirée d'horreur inspirée uniquement de faits réels, c'est bien plus terrifiant !

C'est quoi l'histoire du vendredi 13 ?

Mais d'abord c'est quoi l'histoire du fameux vendredi 13 ? On ne vous parle pas du film, mais bien de ce jour maudit et craint par tant de personnes. Cette phobie du vendredi 13 porte même un nom : la paraskevidékatriaphobie.

D'abord l'impact négatif du chiffre 13 nous vient de la Bible. Lors de la fameuse Cène (dernier repas du Christ), il était assis à table avec ses douze apôtres : donc 13 personnes, puis, et il a été jugé et crucifié le lendemain : un vendredi. Du coup l'association des deux est redoutable et le vendredi 13 est présage le malheur absolu !

Alors ce soir, conjurons le sort en se faisant peur avec des films d'horreur, riches en fantômes, démons et autre prédateurs. Et si on se retrouvait un jour face à un tel prédateur ? Cela n’arrive pas qu’aux autres après tout… Que dire alors du côté authentique des films inspirés d’histoires vraies ? Le frisson est décuplé et la sueur froide abondante, roulant le long de notre échine jusqu’à nous faire cauchemarder la nuit, une fois le film terminé. Pourquoi alors se faire du mal en acceptant d’avoir peur, quand nous pourrions simplement visionner des comédies romantiques et autres films bien plus légers ? Est-ce notre instinct primitif qui nous pousse à faire preuve de perversion, l’envie irrépressible de voir le mal œuvrer semblant ancrer en nous ; du moment que nous sommes en sécurité de l’autre côté de l’écran, évidemment…

Retour sur les films d’horreur les plus dérangeants, car inspirés d’histoires vraies, pour un soir de vendredi 13 hors du commun.

Quel Film regarder un soir de Vendredi 13 ?

1) L’Exorciste

L'actrice Chris McNeil (Ellen Burstyn) est inquiète au sujet de sa fillette Regan (Linda Blair) : après que l'on ait entendu des bruits curieux venant de sa chambre, la petite a changé, proférant de constantes insanités. Une force paranormale l'habite, qui coûte la vie au metteur en scène de Chris. Désespérée, cette dernière fait appel à deux exorcistes... Max von Sydow campait le Père Merrin et Jason Miller le Père Damien Karras.

C’est en 1973 que William Friedkin nous offrait L’Exorciste, un véritable monument du genre. Soulignons que le film s’inspirait du roman éponyme de William Peter Blatty, sorti deux ans auparavant, lui-même basé sur une véritable histoire de possession. Le livre ainsi que le film sont d’ailleurs directement issus du journal que le père a tenu tout au long de la purification. Nous sommes en 1949 à Mont Rainier dans la Maryland. Roland Doe (de son vrai nom Robbie Mannheim), 14 ans, vient de perdre sa tante Harriett, une médium, des suites d’une longue maladie. Après avoir longuement essayé de communiquer avec l’au-delà, il parvient à entrer en contact avec quelqu’un qui n’est pas sa tante et encore moins une entité « bénéfique »... Vous pouvez découvrir ici l’histoire complète du jeune garçon, de sa possession jusqu’à sa délivrance. N’hésitez pas non plus à revoir L’Exorcisme d’Emily Rose (2005) et Requiem (2006), inspirés du terrible cas Anneliese Michel (1952 - 1976).

2) Massacre à la tronçonneuse

Au fin fond du Texas, des habitants font une découverte macabre : leur cimetière vient d'être profané et les cadavres exposés sous forme de trophées. Pendant ce temps, cinq amis (Marilyn Burns, Teri McMinn, Allen Danziger, Paul A. Partain et William Vail) traversent la région à bord d'un minibus. Ils croisent en chemin la route d'un auto-stoppeur (Edwin Neal) et décident de le prendre à bord. Mais lorsque les jeunes gens s'aperçoivent que l'individu a un comportement inquiétant et menaçant, ils finissent par s'en débarrasser. Bientôt à court d'essence, le groupe décide d'aller visiter une vieille maison abandonnée, appartenant aux grands-parents de deux d'entre eux. Chacun leur tour, les cinq amis vont être attirés par la maison voisine. La rencontre avec ses étranges habitants va leur être fatale...

Un an après L’Exorciste, Tobe Hooper nous délivrait son thriller horrifique Massacre à la tronçonneuse. Le film devenu culte est en réalité issu du tristement célèbre tueur en série Ed Gein (1906 – 1984). Après la mort de sa mère tyrannique à laquelle il vouait un véritable culte (n’hésitez pas à lire la biographie de Gein si vous souhaitez en savoir plus), l’homme tente de la ressusciter et se met à déterrer des cadavres. Il découpe leur peau pour sa faire un « habit humain » et agrémenter son mobilier… . Des éléments de la vie de celui qu'on appelait « Le boucher de Plainfield » inspirèrent de nombreux films (Psychose, Le Silence des agneaux, American Psycho, etc). Pour ce qui est de Massacre à la tronçonneuse, vous aurez bien entendu identifié l’adoration de « Leatherface » pour les masques en peau humaine.

3) Amityville : la Maison du diable

Amityville, 13 novembre 1974. Dans une maison bourgeoise, un jeune homme, dans un accès de démence, tue à coups de fusil ses parents, ses frères et ses sœurs. À son procès, il affirme avoir été possédé par une voix lui ordonnant de tuer tous les siens. Quelque temps plus tard, la maison est mise en vente à un prix défiant toute concurrence. La famille Lutz l'achète, malgré la tragédie qui s'y est déroulée. Ils n'y resteront que vingt-huit jours alors que des phénomènes paranormaux se produisentJames Brolin, Margot Kidder, Rod Steiger ou encore Don Stroud étaient présents au casting.

Stuart Rosenberg nous dévoilait en 1979 son cauchemar éveillé Amityville : la Maison du diable, duquel découlèrent de nombreux autres films. La maison de l’horreur se situe au 112 Ocean Avenue à Amityville, là où dans la nuit du 13 novembre 1974, Ronald Junior DeFeo a utilisé un fusil pour abattre toute sa famille. Le couple Lutz, qui racheta la maison quelques mois plus tard, affirme qu’elle est hantée. Des bruits étranges se font entendre tandis que les meubles bougent. La rumeur sème un vent de panique dans le monde du journalisme, tout le monde voulant entendre les anecdotes du couple et voir la maison de leur propres yeux. Au jour d’aujourd’hui, la plus grande nombre s’accorde pour dire que le couple a tout inventé… Prêt à y passer une nuit pour en juger ?

4) Jeu d’enfant

Charles Lee Ray (Brad Dourif) est un tueur en série psychopathe qui, en tentant d'échapper aux forces de l'ordre, est tué dans un magasin de jouets. Avant de mourir, il utilise la magie vaudou pour placer son esprit dans une poupée. Karen Barclay (Catherine Hicks) offre à son jeune fils de six ans Andy (Alex Vincent) cette poupée qui imite le physique d'un petit garçon roux en salopette. Il s'agit d'une poupée "Brave Gars", qui fait fureur auprès des jeunes à cette époque, et qu'Andy souhaitait posséder... Le petit garçon est fou du dénommé Chucky et seul lui connait son secret : la poupée sait faire bien des choses, elle est même capable de tuer...

À ne pas confondre avec la comédie romantique Jeux d’enfants (2003), signée Yann Samuel. C’est en 1989 que Tom Holland jouait avec nos nerfs avec Jeu d’enfant. Sachez chers lecteurs que la poupée Chucky, qui a hanté nos jours et nos nuits, est en réalité inspirée de l’histoire vraie d’une nourrice qui, excédée par la manière dont ses employeurs la traitaient, a ensorcelée une poupée grâce à de la magie vaudou. Elle l’aurait ensuite offerte au petit garçon de quatre ans dont elle était en charge. La dite poupée n’a jamais tué mais a suffi a enflammé les esprits. La rumeur affirmait que la magie avait fonctionné, et cela a permis de créer Chucky, la poupée assoiffée de sang.

5) Conjuring : Les dossiers Warren

Avant Amityville, il y avait Harrisville… Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l'histoire horrible, mais vraie, d'Ed (Patrick Wilson) et Lorraine Warren (Vera Farmiga), enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée… Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière

L’année 2013 fut marquée par la sortie de Conjuring : Les dossiers Warren, signé James Wan. Vous le savez sans doute déjà mais le couple Warren a réellement existé. Ed (1926 – 2006) et Lauren (1927 – 2019) furent de véritables chasseurs de fantômes. Écrivains spécialisés dans les sciences occultes, les démonologues ont agi dans diverses affaires de possessions, d’exorcismes et de poltergeist. Conjuring est inspirée de l’une d’entre elles (un supposé cas de possession en 1971 dans le Rhode Island), au même titre que la préquelle Anabelle (2014) et The Conjuring 2 : le Cas Enfield (2016).

Qu’avez-vous pensé de cette glaçante rétrospective ? D’autres films d’épouvante, inspirés de faits réels, qui auraient davantage retenu votre attention à voir un vendredi 13 ? À vos commentaires !