Top des meilleurs films à voir quand on déteste la Saint-Valentin

Top des meilleurs films à voir quand on déteste la Saint-Valentin

Le jour de la Saint-Valentin est souvent l’occasion de regarder une jolie comédie romantique. Mais si vous détestez cette fête, voici 10 films qui vous aideront à lui rendre hommage.

Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, est généralement l’occasion d’emmener sa petite amie au restaurant ou le bon moment pour faire un petit cadeau.
Mais quand est-il des autres, ceux qui détestent la Saint-Valentin ? Voici une liste de 10 films à voir pour bien écorner la jolie image des amoureux parfaits.

Belgica : votre lieu de perdition préféré

Ce film franco-belge de Felix Van Groeningen suit deux frères, Jo (Stef Aerts) petit gringalet borgne un peu pommé et Franck (Tom Vermeir), beau parleur à l’allure légèrement déglingué. Franck, en mal d’aventure et de rock, retrouve son petit frère Jo qui vient de reprendre un petit bar miteux à Gant. L’ainé de la fratrie lui propose de s’associer à lui et d’acheter un espace abandonné qui jouxte le bar. Pleins d’idéaux, ces derniers vont le transformer en salle de concert pour tous les paumés en tout genre de la ville.
Alcool, sexe, drogue et musique sont maîtres dans cet antre de la débauche.
Un cocktail explosif et un petit bijou de film. Tout y est, déchéance des personnages, mise en scène splendide et bande originale sublime.

Leaving Las Vegas : l’amour sur le chemin de la mort

Ce drame américain retrace une histoire d’amour entre Ben, scénariste alcoolique à la dérive, interpréter magistralement par Nicolas Cage, et une jeune prostituée désenchantée (Élisabeth Shue). Ben se rend à Las Vegas pour se noyer dans l’alcool et en finir, dans sa déambulation, il croise Sera sur le trottoir. En s’acceptant tel qu’ils sont, ils vont découvrir leur noirceur et le malheur de leur existence. Le résultat donne un drame poignant entre deux marginaux aux antipodes des héros amoureux. Cette œuvre est aussi tirée du roman autobiographique de John O’Brien... Qui mit fin à ses jours quelques mois avant le début du tournage. Le film parfait pour passer une très belle soirée de la Saint-Valentin.

Love : la dégénérescence du couple et de l’amour

Cet ovni de Gaspar Noé traite des déceptions de l’amour, de ses affres et finalement de la déliquescence du couple. À travers des scènes de sexe non simulé, le réalisateur tape fort et sans retenue. Le spectateur prend une claque dès le début. Le maître-mot de ce petit bijou reste la désillusion amoureuse. Le désenchantement et la dérive poussent les personnages vers l’inéluctable déception.

Trainspotting : la déchéance sous tout rapport

Le célèbre film de Danny Boyle met en scène, dans un style magnifique, un groupe de jeune Écossais en perdition et pris dans les méandres de l’héroïne. Pour échapper au train-train quotidien d’Edimbourg Mark Renton (Ewan McGregor) et ses potes se réfugient dans ce qu’ils trouvent : drogue, bière, baise, foot et violence. Le jeune Renton va alors décider de décrocher de l’héroïne pour avoir une vie plus saine et se consacre à la séduction de la gent féminine. Pas de bol, celle qu’il arrive à avoir est une lycéenne délurée. Les vieilles habitudes ne tardent pas à revenir, Mark va-t-il réussir à... Choisir la vie, le boulot, la famille, la super téloche, une bonne mutuelle...

Les Valseuses : « On n’est pas bien là ! Décontracté du gland !»

Ce film de Bertrand Blied raconte la cavale infernale et bien siphonnée de deux loubards, Jean-Claude et Pierrot. Alors qu’ils fuient un mauvais coup, ils emmènent avec eux une shampouineuse un peu naïve, Marie-Ange (Miou-Miou). Tel n’est pas leur surprise quand ils découvrent que celle-ci ne réagit à aucun plaisir sexuel. Cette oeuvre impertinente est un délice de dialogues et de répliques cultes : « On n'est pas bien là ! Tu les sens les coussins d’huile, sous ton cul ! » Le tout servi par un duo immortel Gerard Depardieu et Patrick Dewaere.

Dellamorte Dellamore : la mélancolie au cimetière

Francesco Dellamorte (Rupert Everett) est un mélancolique gardien de cimetière, il est accompagné par son acolyte Gnaghi (François Hadji-Lazaro), un petit homme à la forme ronde et à la parole muette. Le travail ne manque pas au cimetière, il ne s’agit pas que d’ensevelir les morts, il faut en plus les réenterrer, car ceux-ci ont la fâcheuse tendance à sortir de leur tombe. Cela se complique lorsqu’une jeune femme ravissante assiste à l’enterrement de son mari. Mais l’amour et la mort ne font pas bon ménage.
Ce film à ambiance et à l’humour décalé est une vraie trouvaille.

Evil Dead 2 : viens chérie, on va dans une cabane au milieu de la forêt

Ce film d’horreur réalisé par Sam Raimi en 1987 est un des classiques du genre. Ash Williams (Bruce Campbell) emmène sa petite amie Linda pour passer les vacances dans une forêt. Il retrouve dans une cabane un magnétophone avec un message d’un célèbre archéologue. Malheureusement, celui-ci libère des esprits maléfiques et envoûte sa copine. Pas le choix, il doit lui couper la tête. Il se réveille le lendemain matin lui-même possédé, et seul au milieu de la forêt.
Excellent film pour tous ceux qui ne savent pas où emmener leur copine en vacances.

Evil Dead 3 : l’armée des ténèbres

Sam Raimi clôture sa trilogie par un film semi-horreur, semi-humoristique. Le mélange est aussi réussi que complètement fou. Dans ce troisième volet, Ash travaille dans un supermarché, mais une force maléfique l’envoie en Angleterre, au temps du roi Arthur. Il est aussitôt capturé et jeté dans un puits où se trouve un démon. Mais voilà, Ash possède une arme que les pieux chevaliers ne connaissent pas : le fusil à pompe. Cela le conduit à obtenir l’adoration de tous, et notamment de la douce Sheila (Embeth Davidtz). Mais Ash veut retourner dans son époque, il s’y emploie en arrachant « Le livre des morts » dans un cimetière maudit. Par mégarde, il libère une armée de squelette et son double maléfique s’empare de Sheila... Avant de partir, il va falloir nettoyer.

Shaun of the Dead : comment prendre sa vie en main au milieu des zombies ?

Ce film d’horreur est aussi brillant que drôle. Le spectateur suit Shaun (Simon Pegg), petit trentenaire tranquille dont la vie oscille entre son pub favori, le Winchester où il y retrouve son pot Ed (Nick Frost), et sa petite amie Liz (Kate Ashfield). Un matin, celle-ci, lassée par son immaturité, décide de le plaquer. Toujours amoureux, Shaun va s’atteler à la reconquérir et lui prouver qu’il est un homme. Il va en avoir doublement l’occasion lorsque, manque de chance ou coup de pouce du destin, des zombies apparaissent partout dans la ville. Shaun va dès lors prendre une décision digne d’un être plein de maturité... Emmener tout le monde au pub.
Très bon film initiatique sur comment devenir un homme.

Dracula : comment traverser les siècles pour sucer le sang de celle qu’on aime ?

Ne pas s’y tromper, Dracula réalisé par Francis Ford Coppola demeure un chef d’œuvre. Ce film, porté par un casting impressionnant, retrace l’histoire du compte Dracula (Gary Oldman). Au 15e siècle en Transylvanie, ce dernier renie son Dieu après le suicide de son amour (Winona Ryder), et accède à l’immortalité en devenant vampire. Il la retrouve 400 ans plus tard à Londres promise à un fiancé (Keanu Reeves). Démarre alors une guerre pour la reprendre tout en essayant d’échapper aux hommes de chaire, conduit par le professeur Abraham Van Helsing (Anthony Hopkins), bien décidé à l’anéantir.

Joyeuse Saint-Valentin.