Top des meilleurs films liés à la mode et la haute couture

Top des meilleurs films liés à la mode et la haute couture

À l’occasion de la Fashion Week qui s’est déroulée à Paris du 25 septembre au 3 octobre, voici venir notre top 5 des films liés à la mode.

Lorsque l’on nous parle de l’univers sans pitié de la mode, nous pensons tous d’emblée à l’inéluctable Le Diable s’habille en Prada (2006) de David Frankel. La comédie nous faisait passer par toute une palette d’émotions. Empathie pour la jeune rédactrice, haine envers la chef suprême. Mais tout en ressentant de la compassion pour Andrea (Anne Hathaway), nous nous surprenions à comprendre Miranda (Meryl Streep), voire même à nous y attacher ! Une main de fer dans un gant de velours qui n’aurait jamais atteint de tels sommets sans s’être montrée aussi sévère (peau de vache ?) envers ses employés. Voici 5 autres films incontournables en terme de podiums et de grands créateurs.

1) Zoolander

Zoolander de Ben Stiller sortait en 2002. Une comédie ponctuée de scènes d’anthologie qui s’est offert de nombreuses guest stars. A voir et à revoir pour rire de ce milieu très controversé, sans oublier Zoolander 2 qui sortait quatorze ans plus tard.

Derek Zoolander (Stiller), un célèbre mannequin, est à l'apogée de sa carrière. Couronné trois fois de suite Top model de l'année, il est sur le point de recevoir son quatrième trophée lorsque ce titre lui est ravi par un jeune et ambitieux challenger : Hansel (Owen Wilson). Effondré, l'idole des podiums décide d'abandonner l'univers futile de la mode pour se ressourcer au sein de sa famille en Pennsylvanie. C'est alors que Maury Ballstein (Jerry Stiller), son agent, et Jacobim Mugatu (Will Ferrell), un styliste déjanté, proposent à Zoolander de devenir la star de la nouvelle ligne de vêtements Derelicte. Zoolander accepte, mais il est loin de s'imaginer que le diabolique Mugatu, secondé de la troublante Katinka (Milla Jovovich), s'apprête à lui effectuer un lavage de cerveau. Ainsi lobotomisé, Derek pourrait exécuter plus facilement ses ordres, à savoir assassiner le président de la Malaisie.

2) Coco avant Chanel

Anne Fontaine dévoilait en avril 209 son biopic Coco avant Chanel. Le jeu d’Audrey Tautou nous a subjugués, tant par son mimétisme que sa troublante ressemblance avec Mademoiselle. Possédée par la créatrice, l’actrice nous offrait sous l’égide de Fontaine une œuvre intense et enivrante.

Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa sœur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher. Une chanteuse beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés. Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l'arrière-boutique d'un tailleur de province. Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan (Benoit Poelvoorde), parmi les cocottes et les fêtards. Une amoureuse qui sait qu'elle ne sera " la femme de personne ", pas même celle de Boy Capel (Alessandro Nivola), l'homme qui pourtant l'aimait aussi. Une rebelle que les conventions de l'époque empêchent de respirer, et qui s'habille avec les chemises de ses amants. C'est l'histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l'inventer.

3) Coco Chanel & Igor Stravinski

Le drame romance Coco Chanel & Igor Stravinski de Jan Kounen sortait huit mois après le film de Anne Fontaine. Le film nous offrait une captivante mise en abyme sur les dessous de la haute couture. En choisissant Anna Mouglalis, égérie de la marque Chanel, pour jouer l’icône, Kounen a joué la carte du glamour mêlé à la sensualité.

Paris, 1913, Coco Chanel est toute dévouée à son travail et vit une grande histoire d'amour avec le fortuné Boy Capel (Anatole Taubman). Au Théâtre des Champs-Élysées, Igor Stravinsky (Mads Mikkelsen) présente le Sacre du Printemps. Coco est subjuguée. Mais l'oeuvre, jugée anticonformiste, est conspuée par une salle au bord de l'émeute. 7 ans plus tard, Coco, couronnée de succès, est dévastée par la mort de Boy. Igor, réfugié à Paris suite à la révolution russe, fait alors sa connaissance. La rencontre est électrique. Coco propose à Igor de l'héberger dans sa villa à Garches, pour qu'il puisse travailler. Igor s'y installe, avec ses enfants et sa femme. Commence alors une liaison passionnée entre les deux créateurs

4) Yves Saint Laurent

En janvier 2014, Jalil Lespert nous dévoilait sa vision du créateur via Yves Saint Laurent. Pierre Niney était magistral dans la peau du couturier, brûlant d’authenticité, et Guillaume Gallienne tout aussi époustouflant dans le rôle du charismatique compagnon. Le film nous livrait une poignante histoire d’amour doublée d’une complémentarité professionnelle inégalée.

Paris, 1957. À tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent (Niney) est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé (Gallienne), rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.

5) Saint Laurent

Huit mois plus tard, c’était au tour de Bertrand Bonello de présenter son biopic Saint Laurent. Si Lespert avait reçu l'aval de Pierre Bergé lui-même, ce fut une autre paire de manches pour ce second long-métrage. L'homme d'affaires et compagnon du couturier décédé s’était strictement opposé au tournage et aurait même tenté d'en empêcher la production. Le biopic s'est également heurté à quelques difficultés de financement, et n'a pas eu droit aux faveurs dont a pu bénéficier son grand frère. Saint Laurent fut toutefois sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes.

À la différence du film de Lespert, centré sur les excès de Saint Laurent, le biopic de Bonello se focalise sur une décennie de la vie du styliste disparu en 2008. 1967 – 1976 donc. La rencontre de l'un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact. Gaspard Ulliel campait Saint Laurent et Jérémie Renier Pierre Bergé.

L'ère des documentaires

Pour les férus de véracité, voici trois documentaires qui à coup sûr devraient vous combler :

The September Issue (2009) se penche sur la vie de la célébrissime rédactrice en chef de l'édition américaine du magazine Vogue, Anna Wintour. La femme est l'une des icônes les plus puissantes et les plus fascinantes du monde de la mode. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais autorisé quiconque à s'immiscer dans les arcanes de la création de son magazine. Elle a fait une exception pour R.J. Cutler qui a suivi la fabrication du numéro de septembre de Vogue…

Yves Saint Laurent – Pierre Bergé, l’amour fou (2010) de Pierre Thoretton. 1958 : Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se rencontrent. Chacun a trouvé l'homme de sa vie. Pour la première fois au cinéma, Pierre Bergé raconte leur histoire d'amour : 50 années ardentes et tourmentées, faites de succès extraordinaires et de douleurs intimes. Saint Laurent crée le vestiaire de la femme moderne et lui donne le pouvoir. Ensemble, ils révolutionnent le monde de la mode. En 2008, après la disparition de Yves, Pierre décide de se séparer de la collection d'art qu'ils ont passionnément réunie, dévoilant ainsi le fruit d'une quête permanente du beau. Des jardins Majorelle à Marrakech au Château Gabriel en Normandie, le film nous invite dans l'intimité de ces deux hommes qui ont un peu changé notre monde

Le Voyage d'une Jeune Top Model (2011) de David Redmon et Ashley Sabin. Malgré la distance qui sépare la Sibérie du Japon, l'industrie de la mode ne connaît pas de frontières. Ashley, une dénicheuse de talents, parcourt les campagnes de Sibérie à la recherche de nouveaux visages pour le marché japonais. Parmi ses découvertes, Nadya, 13 ans, arrachée de sa Sibérie natale pour Tokyo, dans l'espoir d'y faire carrière.

Anna Wintour

Côté Chanel, Mouglalis ou Tautou ? Et Saint-Laurent, Niney ou Ulliel ? D’autres films liés à l’univers de la mode ont-ils tout particulièrement marqué vos esprits ? À vos commentaires !