365 Dni (365 jours) sur Netflix : une pétition demande le retrait du film

365 Dni (365 jours) sur Netflix : une pétition demande le retrait du film

Film phénomène comme seul Netflix en a le secret, "365 Dni" est autant adulé par une partie du public que pointé du doigt par une autre. Pas uniquement pour ses qualités très maigres, mais surtout pour son discours qui a du mal à passer. À tel point qu'une pétition pour son retrait vient de naître sur le net.

365 Dni va-t-il sauter de Netflix ?

365 Dni, le Cinquante nuances de Grey polonais, est devenu un phénomène alors qu'on ne savait même pas de quoi il s'agissait avant son arrivée. Ce film sulfureux diffusé sur Netflix ne laisse personne indifférent et on a vu s'élever des voix pour le défendre mais aussi le critiquer. De par son sujet, il y a effectivement de quoi provoquer quelques vagues. Le Collectif Soeurcières vient justement de réagir en publiant sur Change.org une pétition réclamant le retrait du film du catalogue du géant américain. À l'heure où ces lignes sont écrites, 5940 personnes ont signé. Ça ne sera évidemment pas suffisant pour que Netflix réagisse, la mobilisation devra être plus importante pour obtenir gain de cause.

Le communiqué publié en accompagnement de la pétition souligne que le film "met en avant la culture du viol" et il est également question de la très problématique scène de la boîte de nuit, où Laura est accusée d'avoir provoqué la tentative de viol alors qu'elle est la victime ! En prenant 365 Dni dans son ensemble, il y a tant à dire sur les intentions détestables d'un long-métrage qui n'a aucun recul sur ce qu'il montre. Des reproches qu'on entend depuis la mise en ligne du film, et la polémique semble assez solide pour continuer encore quelques temps.

Une relation toxique érotisée

365 Dni narre la relation étrange entre Massimo, un mafieux, et Laura. Le premier enlève la seconde, convaincu qu'elle est la femme de sa vie. Pour lui prouver, il va essayer de la faire tomber sous son charme en 365 jours. S'en suivent plusieurs scènes de sexe très explicites et une vision très limitée du consentement. Laura est constamment sous l'emprise de cet homme qui profite de sa position pour la dominer. Rien de bien sain, vous l'aurez compris. Dans une époque où le combat contre la culture du viol s'intensifie, cet objet cinématographique d'un autre temps et complètement à côté de la plaque suscite de l'inquiétude. Hélas, ça ne devrait pas être suffisant pour empêcher la confection d'une suite. Un second épisode n'est pas encore annoncé officiellement par Netflix, mais tout porte à croire qu'il sera tourné.