Ad Astra : le réalisateur James Gray se moque des critiques scientifiques

Ad Astra : le réalisateur James Gray se moque des critiques scientifiques

Le réalisateur James Gray est revenu sur son dernier film en date : Ad Astra. Le cinéaste a notamment commenté certaines mauvaises critiques à l'encontre de son œuvre. Des critiques à but scientifique qui venaient discréditer son long-métrage.

Ad Astra : un film sous-estimé ?

En septembre dernier, le cinéaste James Gray s'est lancé dans son premier film de science-fiction avec Ad Astra. Porté par Brad Pitt et Tommy Lee Jones, le métrage a fortement divisé le public, entre ceux qui ont été séduits par le voyage introspectif du héros et ceux qui ont été déçus par le rythme presque contemplatif. Et malgré des critiques presses très positives, le long-métrage a globalement été boudé. En effet, Ad Astra ne comptabilise qu'une minuscule petite nomination à la dernière cérémonie des Oscars. Un choix incompréhensible pour ses défenseurs. De plus, pour un budget de 90 millions de dollars, le film n'en a rapporté que 127 millions au box-office. Un échec pour la 20th Century Fox.

James Gray se moque des critiques scientifiques

Ad Astra : le réalisateur James Gray se moque des critiques scientifiques

Pour couronner le tout, Ad Astra doit faire face à une vague de critiques scientifiques qui vient décrédibiliser le réalisme de l’œuvre. Mais James Gray n'en a finalement rien à faire. Dans une récente interview lors d'un live Instagram, le réalisateur a réagi à ces critiques scientifiques :

Nous essayions de faire une sorte de fable ou de mythe dans l'espace. L'une des choses qui m'a troublé c'était la réaction des gens qui disaient : « dans la science réelle, ses cheveux flotteraient à zéro G » ou « il ne serait pas capable de naviguer à travers les anneaux de la planète ». Pour moi, c'est un niveau de critique ridicule. Vous ne lisez pas le mythe d'Icare pour dire ensuite « la cire sur ses plumes ne lui permettrait pas de voler ». Tout ceci est essentiellement une métaphore.

La défense de James Gray est intéressante. Il rappelle que tout ceci n'est que de la fiction, et qu'il est un réalisateur et non pas un scientifique. Ad Astra n'a aucune valeur informative, c'est une pure fiction, avec ses éléments de science-fiction. Et il a globalement raison. C'est un peu de la mauvaise fois de descendre Ad Astra pour son manque de réalisme et de crédibilité. L’œuvre demeure avant tout une proposition de science-fiction ! Dans tous les cas, Ad Astra n'a globalement pas convaincu les spectateurs, qui laissent James Gray avec un échec sur les bras...