Andy Serkis: l'acteur à la pointe de la motion capture met en avant son art

Andy Serkis: l'acteur à la pointe de la motion capture met en avant son art

Le troisième volet de la franchise La Planète des singes - Suprématie est attendu en salles le 2 août prochain. Ce dernier épisode verra s’affronter les singes menés par l’emblématique César contre les humains. Un combat déterminant pour l’avenir de chaque espèce mais aussi pour celui de la planète.

Au-delà de son histoire, cette franchise utilise à merveille la motion-capture et fait figure de fer de lance pour cette technologie novatrice. L’interprétation de César par Andy Serkis ne cesse de nous bluffer par son réalisme. La promo du film donne l’occasion à l’acteur référence en la matière de nous en dire plus sur ce procédé.

Au micro d’Entertainment Weekly, Serkis raconte l’évolution de la technologie ces quinze dernières années et l’impact qu’elle a eu sur sa carrière. Après avoir interprété Gollum dans la saga Le Seigneur des Anneaux, il pensait redevenir un acteur ordinaire mais quand Peter Jackson l’a rappelé pour se fondre dans la peau du mythique King Kong, il s’est rendu compte du potentiel à exploiter. Il est depuis devenu la référence incontestable de ce type de performances. Il a poursuivi sur cette voie en jouant le Capitaine Haddock dans Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne à la demande de Steven Spielberg. Il a continué en incarnant Cesar et enfin le Supreme Leader Snoke dans Star Wars - le réveil de la force. C’est sans aucun doute le meilleur acteur possible pour sublimer cette technique. Il n’y a qu’à voir l’intensité des ses interprétations.

L’acteur britannique affirme pouvoir tout jouer grâce à la motion capture, allant jusqu’à dire que la technologie est le meilleur outil à la disposition des comédiens aujourd’hui. Une chose est sûre, il est passionné par le procédé et lorsqu’il en parle, il est passionnant. On ressent son attachement à ce qui a fait de lui un acteur unique et qui lui a offert la carrière qu’il mène.

Aux côtés d’Andy Serkis sur le plateau d’EW, Steve Zahn (qui interprète Bad Ape dans le film) raconte également son expérience dans ce procédé.

S’il ne savait pas à quoi s’attendre pour sa première incursion dans le monde de la motion capture, il s’est dit chanceux d’intégrer un processus rodé et aussi avancé qu’il ne l’est aujourd’hui. Une fois le tournage commencé et une petite période d’adaptation, il affirme que le tournage ressemble à tous les autres.

Andy Serkis va poursuivre sa relation avec le procédé en réalisant une nouvelle version du Livre de la jungle intitulé Jungle Book : origins. Actuellement en pleine post-production, le film est attendu en octobre 2018 et devrait être beaucoup plus sombre que Le livre de la jungle de Jon Favreau. Le travail de retranscription des performances des acteurs vers des animaux comme un serpent, un tigre, une panthère ou un ours demande encore plus d’effort que pour des singes. Le défi est grand mais il est peut-être la personne la mieux placée pour y arriver. Serkis interprètera Baloo et il sera accompagné par Benedict Cumberbatch, Christian Bale et Cate Blanchett dans les rôles de Shere Khan, Bagheera et Kaa. Cumberbatch avait d’ailleurs déjà approché la motion capture en incarnant le dragon Smaug dans Le Hobbit.

Cette technologie remarquable a surement de très beaux jours devant elle grâce à un potentiel quasi-illimité.

La Planète des Singes - Suprématie a déjà séduit notre rédaction et arrivera sur nos écrans le 2 août prochain !

Vincent Kempf (20 juillet 2017)