Avatar 2 : l'incroyable prouesse physique de Kate Winslet

On savait Kate Winslet très impliquée dans ses rôles. Dans Titanic, elle n'avait par exemple pas hésité à s'immerger dans de l'eau glacée à la demande de James Cameron, pour apporter plus de réalisme aux scènes aquatiques. Vingt ans après le rôle de Rose, c'est une nouvelle fois sous la direction du réalisateur qu'elle a poussé ses limites physiques encore un peu plus loin.

Plus de vingt ans après la sortie de Titanic, Kate Winslet a tourné une nouvelle fois sous la direction du grand James Cameron pour le très (très très très) attendu Avatar 2 qui arrivera dans nos salles en décembre 2020. Le tournage du film enfin bouclé, les premiers détails concernant l'aspect technique du film commencent à arriver à nos oreilles, et ça promet du très lourd.

Sept minutes en apnée

On le sait depuis Abyss, James Cameron est un véritable passionné des profondeurs. Pour la suite d'Avatar, il a logiquement voulu emmener le spectateur à la découverte d'endroits inconnus de la planète Pandora, et plus particulièrement ses océans. Le personnage de Kate Winslet, Ronal, fait d'ailleurs partie du peuple de l'Océan, appelé peuple du Récif.

La majeure partie de ses scènes ont donc été tournées sous l'eau et Kate Winslet, très impliquée, a tenu à les réaliser elle-même. Pour les besoins de la performance capture aquatique, l'actrice a du apprendre à faire de l'apnée et est parvenue à rester immergée sept minutes sans respirer (contre quatre pour Sigourney Weaver).

Pour parvenir à de telles prouesses physique, Kate Winslet et Sigourney Weaver se sont entraînées avec le champion du monde d'apnée Kirk Krack du côté d'Hawaï. C'est ce dernier qui avait également entraîné Tom Cruise sur le tournage de Rogue Nation pour qu'il reste en apnée presque six minutes pour les besoins d'une scène.

À noter que les scènes sous l'eau n'ont pas simplement été tournées dans des piscines, mais également dans de vrais océans, dont une scène de nuit en compagnie de raies Manta, comme l'a expliqué le producteur Jon Landau à nos confrères d'IndieWire :

Il n'y a rien de plus Pandorien que ces créatures qui semblent tout droit sorties d'un autre monde et qui viennent nager à vos côtés la nuit.

Une nouvelle fois, James Cameron a mis la technologie au service de son histoire, pour paraître le plus réaliste possible et faire rêver les spectateurs. L'implication de ses acteurs couplée aux avancées techniques promettent un spectacle à la hauteur de nos attentes.