L'acteur Val Kilmer revient sur l'époque où il a campé Batman. Il a notamment révélé pourquoi il a préféré abandonner le rôle au détriment de George Clooney après seulement un film : « Batman Forever ».
En 1995, après les deux films de Tim Burton, Warner Bros confie la réalisation de Batman Forever à Joël Schumacher. Pour l'occasion, c'est l'acteur Val Kilmer qui succède à Michael Keaton dans la peau de Bruce Wayne. Si le film rencontre des critiques majoritairement négatives, il rapporte tout de même plus de 336 millions de dollars au box-office.
Val Kilmer revient sur ce rôle
Dans un passionnant entretien accordé au New York Times, l'acteur est revenu sur son interprétation de Batman dans le film de Joël Schcumacher. Il a expliqué la raison pour laquelle il a abandonné le rôle, plus tard remplacé par George Clooney dans Batman & Robin.
Il se souvient notamment d'un jour en particulier, alors qu'il était sur le plateau de Batman Forever. Une journée où Warren Buffett et sa famille rendaient visite à l'acteur, pour que les enfants de l'homme d'affaires puissent rencontrer Batman. Mais lorsque ses invités de marque sont arrivés, Val Kilmer s'est rendu compte que les enfants étaient davantage intéressés par les accessoires du film comme la Batmobile que par lui. C'est à ce moment là qu'il a réalisé que n'importe qui pouvait porter le masque et jouer le super-héros, que la personne sous le déguisement n'avait finalement que peu d'importance :
C'est pourquoi il est si facile d'avoir cinq ou six Batman. Il ne s'agit finalement pas de Batman. Il n'y a pas de Batman.
Ainsi, Val Kilmer avance cette excuse pour expliquer son départ du rôle. Il prône une forme de désintérêt pour un rôle qu'il trouve finalement trop simple et pas assez glorifiant. Un personnage qui peut être porté par n'importe qui.
Une déclaration qui vient contredire les rapports de l'époque. Joël Schumacher avait d'ailleurs révélé en 2017 que Val Kilmer avait abandonné Batman & Robin au dernier moment pour tourner dans L'Île du Docteur Moreau avec Marlon Brando. Un choix cornélien qui se situe entre la peste et le choléra. Parce que les deux films susmentionnés se sont avérés êtres deux énormes échecs, autant critique que financier.