Le long métrage "Birds of Prey", qui mettra en vedette Margot Robbie, est attendu pour 2020. Il sera doté d’un budget assez réduit, ce qui ne présage en rien de sa qualité mais devrait permettre à DC de rentabiliser assez rapidement sa dépense. Cela pourrait aussi s’inscrire dans une tendance à plus de sobriété pour les futures productions de Warner Bros.
Avec 746 millions de dollars récoltés au box-office mondial Suicide Squad avait été un succès du point de vue commercial. Mais les critiques n’avaient pas vraiment apprécié ce film qui avait subi un montage plus que douteux. Certains personnages semblaient parfois désorientés à l’écran et la suppression de nombreuses scènes faisaient un peu perdre à l'ensemble de sa cohérence.
Pourtant, une actrice avait su tirer son épingle du jeu : Margot Robbie dans son rôle de Harley Quinn. DC a donc décidé de développer un peu plus son personnage sur grand écran avec Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn). Un long portrait de Margot Robbie publié dans Vogue nous apporte une information intéressante. La production de Warner dispose d’un budget de 75 millions de dollars, soit le plus petit montant de l’univers cinématographique DC à ce jour.
Vers une tendance à la baisse des budgets chez DC ?
Une somme très modeste en comparaison des autres longs métrages du DCEU. Justice League a ainsi coûté 300 millions de dollars. Shazam! disposait pour sa part d'un budget de 100 millions.
Cette information ne nous dit rien de la future qualité de Birds of Prey. Dans le passé en effet, des films de super-héros comme Scott Pilgrim ou Logan ont démontré qu’il n’était pas nécessaire de dépenser des sommes faramineuses pour réussir.
Mais cet investissement réduit est peut-être révélateur d’une tendance à venir chez DC. Comme le souligne Comicsblog, moins d’argent investi pourrait signifier moins de risques encourus pour le studio et à la clé plus de liberté pour les équipes de tournage. Cela s’observe avec Joker qui n’a coûté que 55 millions de dollars.
Si la Warner laisse davantage de liberté à ses équipes, cela ne pourra qu’aller dans le bon sens tant le souvenir de l’ingérence du studio dans la production de Justice League et Batman v Superman s’avère encore douloureux pour les fans. On vérifiera sur pièce lors de la sortie de Bird of Prey le 19 février 2020 en France.