Bollywood veut plus de réalisme

Forcément, Bollywood, ça évoque des films à l'eau de rose, des histoires d'amour éternelles, des danses, de la couleur et des films d'une longueur incroyable... Pourtant, l'industrie cinématographique indienne cherche à présent à traiter de sujets plus proches de la vie quotidienne, avec de nouvelles productions montrant à l'écran le handicap et la maladie. Plus de réalisme, quoi...

A l'inverse du cinéma de Hollywood, qui a derrière lui une longue tradition de films évoquant l'infirmité ou "la différence" (Rain man, pour ne citer que lui), Bollywood avait jusqu'à présent privilégié une abondante production d'histoires sentimentales. Une situation qui est en train de changer...

Ainsi, dans un film intitulé en hindi Paa (Papa), dont la sortie est prévue cette année, la star bollywoodienne Amitabh Bachchan, 66 ans, jouera à l'écran avec son fils Abhishek Bachchan, 33 ans, mais les rôles seront inversés : le personnage d'Amitabh souffre d'une rare maladie génétique le vieillissant prématurément, comme un enfant sur 6 millions dans le monde.

De son côté, le célébrissime acteur Shahrukh Khan, l'idole de tout un pays joue, lui, le rôle d'un homme atteint du syndrome d'Asperger, une forme de trouble autistique, dans My name is Khan, un film qui évoque la façon dont sont traités les musulmans aux Etats-Unis après les attaques du 11 septembre 2001. Le producteur du film, Karan Johar, a reconnu que ce genre de personnages, tout nouveau pour l'Inde, avait surpris de nombreux fans.

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A.V. (09 septembre 2009, avec AFP)

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