Ce film avec Jamie Foxx a fait un bide au box-office mais cartonne sur Netflix

Ce film avec Jamie Foxx a fait un bide au box-office mais cartonne sur Netflix

Après avoir connu un échec cuisant au box-office, le film "Just Mercy" basé sur l'histoire vraie de l'avocat américain Bryan Stevenson avec Jamie Foxx et Michael B. Jordan cartonne sur Netflix. On vous dit tout ce qu'il faut savoir sur ce film sorti en 2020 et son incroyable et inspirante histoire vraie.

Just Mercy : c'est quoi ce film tiré d'une histoire vraie avec Jamie Foxx et Michael B. Jordan ?

En janvier 2020, le film Just Mercy (La Voie de la justice) réalisé par Destin Daniel Cretton sort dans les salles françaises. Porté par Michael B. Jordan, Jamie Foxx et Brie Larson, le film est adapté des mémoires de l'avocat américain Bryan Stevenson (Jordan). Il s'attarde particulièrement sur l'affaire Walter McMillian (Foxx), un détenu noir, condamné en 1987 à la peine capitale alors qu'il était innocent, que Stevenson a défendu contre vents et marées et surtout contre un système judiciaire gangréné par le racisme.

Bryan Stevenson (Michael B. Jordan) - Just Mercy (la voie de la justice)
Bryan Stevenson (Michael B. Jordan) - Just Mercy (la voie de la justice) © Warner Bros. Pictures

Malgré un sujet fort et des solides interprétations, le film est un échec cuisant au box-office. Dans le monde, il n'a rapporté que 51 millions de dollars (pour un budget estimé à 25 millions). En France, Just Mercy (la voie de la justice) n'a attiré qu'un peu plus de 300 000 curieux dans les salles.

Néanmoins, malgré cette contre-performance au cinéma, le film disponible sur Netflix France depuis quelques jours s'est directement hissé dans le top 10 des programmes les plus regardés de la plateforme. Les abonnés se passionnent pour ce film adapté d'une histoire vraie, qui n'est pas sans rappeler le cultissime La Ligne Verte.

L'histoire vraie de Bryan Stevenson qui a inspiré Just Mercy

Bryan Stevenson est un avocat américain, écrivain et défenseur des droits de l'homme qui a consacré sa vie à la lutte contre l'injustice et l'inégalité dans le système judiciaire américain. Né en 1959 en Alabama, Stevenson a grandi dans une famille modeste qui lui a inculqué des valeurs de compassion et de justice.

Après avoir obtenu son diplôme de l'Université de Harvard, Stevenson a choisi de se consacrer à la défense des personnes marginalisées et des condamnés à mort injustement. En 1989, il a fondé l'Equal Justice Initiative (EJI), une organisation à but non lucratif qui se bat pour la réforme du système judiciaire et la défense des droits des prisonniers.

L'une des affaires les plus célèbres dans la carrière de Stevenson, et racontée dans Just Mercy, est celle de Walter McMillian, un homme afro-américain condamné à tort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Grâce aux efforts tenaces de Stevenson et de son équipe, McMillian a finalement été libéré après six années passées dans le couloir de la mort. Cette affaire emblématique a été le point de départ d'une série de victoires pour Stevenson, qui a depuis aidé de nombreux autres condamnés à mort à obtenir justice.

En plus de son travail sur le terrain, Stevenson est également un auteur renommé. Son livre Just Mercy: A Story of Justice and Redemption a été un best-seller du New York Times et a donc été le matériel de base pour le film avec Jamie Foxx. Ce récit puissant raconte les expériences de Stevenson dans le système judiciaire américain et met en lumière les injustices flagrantes qui persistent encore aujourd'hui.

L'impact de Bryan Stevenson sur la société américaine a été très fort. Son plaidoyer en faveur de la justice équitable et de l'abolition de la peine de mort a attiré l'attention sur les failles profondes du système judiciaire et a inspiré de nombreuses personnes à se joindre à sa lutte pour un changement systémique.

En reconnaissance de ses réalisations, Stevenson a reçu de nombreux prix et distinctions, dont le Prix de la paix des libraires allemands et le Prix des droits de l'homme de la Ligue internationale des droits de l'homme.