Embarqué par Emilie Dequenne, « Chez nous », le nouveau film de Lucas Belvaux, sortira en salles le 22 février prochain. Récemment dévoilé dans une première bande-annonce, le long-métrage fait déjà polémique. La raison à cela ? Des ressemblances troublantes entre la fiction dépeinte et le Front National, qui monte désormais au créneau...
Le réalisateur de Nature contre nature et de 38 témoins est de retour. Avec Chez nous, une fresque dramatico-politique embarquée par l'actrice Emilie Dequenne, Lucas Belvaux entend bien dénoncer la « montée des extrêmes ». Et pour ce faire, rien de mieux que de dépeindre une histoire qui, pour lui, colle parfaitement à la situation actuelle de notre pays.
Avec une date de sortie prévue pour le 22 février 2017, Chez nous met en scène l'histoire de Pauline, une jeune infirmière « recrutée » par une parti politique aux intentions plus que douteuses. Le synopsis dans son intégralité :
Pauline, infirmière à domicile, entre Lens et Lille, s’occupe seule de ses deux enfants et de son père ancien métallurgiste. Dévouée et généreuse, tous ses patients l'aiment et comptent sur elle. Profitant de sa popularité, les dirigeants d’un parti extrémiste vont lui proposer d’être leur candidate aux prochaines municipales.
Récemment dévoilée, la première bande-annonce de ce film n'a pas manqué de faire réagir...
UNE « OPERATION DE PROPAGANDE »
En effet, arrivée aux oreilles des cadres du Front National, ce film n'est visiblement au goût de tous. Ainsi, pour Florian Philippot, invité le 1er janvier de l'émission Le Grand Rendez-vous sur Europe 1, c'est simple :
Ca a l’air d’être un joli navet, mais au-delà de la qualité du film, je trouve ça proprement scandaleux qu’en pleine campagne présidentielle, sorte dans les salles françaises un film qui est clairement anti-Front National.
Incarnant la présidente du parti à l'écran, Catherine Jacob en prend également pour son grade, Florian Philippot affirmant:
C'est un petit service rendu au système.
A quelques semaines de sa sortie en salles, Chez nous fait donc d'ores et déjà polémique. Une situation visiblement assumée par son réalisateur, qui se défend toutefois de tout militantisme.
Rendez-vous le 22 février prochain pour découvrir le long-métrage dans les salles obscures.