Déjà banni du réseau UGC, le long-métrage de James Wan subit actuellement une importante vague de déprogrammations. Découvrez les raisons de ces retraits en série !
Habitués d'être sous le feu des projecteurs à leur sortie, les films d'horreur ne cessent de faire parler d'eux, malheureusement le plus souvent pour des raisons peu réjouissantes. Dernière cible en date : Conjuring 2 : Le cas Enfield, réalisé par James Wan, dont les déprogrammations s'enchaînent un peu partout en France.
En effet, initialement diffusé dans 262 salles obscures de l'Hexagone, de nombreux exploitants ont d'ores et déjà retiré le long-métrage de leur programmation, à l'instar du Gaumont Parnasse, à l’Aquaboulevard ainsi qu'aux MK2 Bibliothèque et Bastille, selon une information de 20 Minutes.
Mais alors, quelle peut bien être la cause de ce « boycott » en série ? Selon Le Parisien, ces retraits seraient tout simplement dus à l’excitation procurée par le film chez les spectateurs, ceux-ci n'hésitant pas à discuter à haute voix ou à pousser des cris hystériques lors des projections. Toujours selon Le Parisien, le Cyrano de Versailles aurait même déprogrammé le film en évoquant le besoin de préserver la sécurité du personnel et des clients. Rien que ça !
Pour Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinémas Français (FNCF), ces événements n'ont rien de nouveau :
Les films d’horreur attirent un public jeune qui vient en groupe pour s’éclater. Les exploitants le savent et ont appris à gérer ces situations. Pour Conjuring 2, le problème est limité à quelques séances dans quelques salles.
Ces débordements ne sont pas non plus une nouveauté pour le réseau UGC, qui comptabilise 400 écrans un peu partout en France et qui avait dès le départ décidé de ne pas diffuser l'oeuvre de James Wan, sans doute échaudé par les comportements parfois limite des spectateurs venus assister aux projections d'Annabelle, de Paranormal Activity 4 ou encore Sinister, en novembre 2012.
Mais malgré quelques débordements enregistrés dans certaines salles, 600.000 billets ont néanmoins été vendus pour ce film qui, rappelons-le, est interdit aux moins de douze ans, engendrant de fait des horaires de diffusion souvent peu propices aux succès commerciaux.