Les Derniers Jedi : une version sans les rôles féminins !

Les Derniers Jedi : une version sans les rôles féminins !

On trouve de tout sur internet. Surtout du grand n'importe quoi. Comme cette nouvelle version du dernier "Star Wars".

Star Wars : Les Derniers Jedi fait la part belle aux rôles féminins. Rey (Daisy Ridley) et la princesse Leia (Carrie Fisher), présentes déjà dans l’épisode précédent, sont rejointes par l’amiral Holdo (Laura Dern) et Rose (Kelly Marie Tran), deux autres personnages de femmes fortes. Une héroïne dans un Star Wars ? C’était également le cas dans Rogue One avec Jin Herso. A une époque où les femmes se battent à travers la planète pour avoir les mêmes droits que les hommes, Disney envoie depuis quelques années un message fort aux cinéphiles du monde entier en soutenant la cause à sa manière.

Mais, comme d’habitude, ces rôles de femmes courageuses et décisionnaires ne plaisent pas à tous les spectateurs, le machisme survivant encore dans les cerveaux atrophiés de certains hommes. Alors ils se creusent la tête (pourtant vide) pour trouver l’idée la plus saugrenue pour faire passer leur message régressif. Et l’Oscar de l’idée la plus saugrenue en ce début d’année 2018 est attribué à cette version de Star Wars : Les Derniers Jedi qu’un petit malin a amputé de toutes les séquences où apparaissaient les femmes !

Une version supermacho-cut

Disponible sur le site de partage The Pirate Bay, un internaute issu du mouvement pour « les droits des hommes » a posté cette version du film qu’il a intitulée « The Last Jedi: De-feminized fanedit aka The Chauvinist Cut » ("Les Derniers Jedi : la version fan sans-femme alias le montage macho"). Il explique son ressenti par rapport à sa version qui ne dure plus maintenant que 46 minutes.

Maintenant, au moins, on peut regarder le film sans avoir la nausée à cause de toutes les mauvaises décisions prises pour sa réalisation. Et désormais, l'introduction du film se laisse regarder et est beaucoup plus cool sans entendre Leia pinailler. Maintenant, on voit juste la Rébellion, unie, qui se bat sans conflit en son sein et c'est beaucoup plus satisfaisant à visionner.

Une version « Patrick Juvet » (Où sont les feeeeemmes ?) qui peut faire sourire et qui donne encore plus de poids au mouvement « Time’s up ». Lancé par les actrices pour lutter contre le harcèlement et les agressions sexuelles à Hollywood, Natalie Portman, qui jouait Amidala dans la deuxième trilogie Star Wars, en est le porte-drapeau. Comme quoi, vous pouvez essayer d’effacer une princesse, il restera toujours une reine pour se battre.