Echos des coulisses de la 43e cérémonie des César

Echos des coulisses de la 43e cérémonie des César

Quelques échos des coulisses de la 43e cérémonie des César, vendredi soir à la Salle Pleyel à Paris.

120 battements par minute

Nahuel Pérez Biscayart, bon camarade - Récompensé par le César du meilleur espoir masculin pour 120 Battements par minute, le comédien argentin a eu une pensée en coulisses pour Arnaud Valois qui était nommé pour le même prix et le même film.

"C'était un peu aigre d'être en compétition avec Arnaud Valois. Je n'aime pas les prix qui nous divisent. Ce film a été une formidable aventure collective. Pour moi, ce prix récompense mon travail pour des aventure intenses et très différentes. C'est ce que j'aime dans ce métier qui permet d'explorer tous les terrains. Ce qui est troublant est de fêter 120 Battements par minute dédié à Act-Up, un mouvement qui à l'époque n'était pas soutenu par la société. C'est important de se souvenir de ce qu'ils ont fait".

Le cinéma et l'époque

La ministre de la Culture Françoise Nyssen a défendu "un cinéma qui capture l'époque, questionne nos sociétés, nous tend des miroirs, réveille les consciences et nourrit nos imaginaires". "La France est la patrie de toutes les audaces, de tous les cinéastes, de tous les talents (...) En 2017, le cinéma a montré le handicap et l'humour comme arme pour se reconstruire. Il a rappelé ce que peut la mobilisation collective comme remède au silence", a ajouté la ministre dans sa préface dans le programme officiel de la cérémonie.

César normand

Les trophées du cinéma français ont été créés par le sculpteur César Baldaccini et sont fabriqués chaque année par la fonderie Bocquel située à Bréauté (Seine-Maritime). Chaque statuette pèse 3,8 kg et est en bronze patiné à partir d'un moulage en plâtre. La cérémonie a été créée sur le modèle des Oscars américains par le journaliste et producteur George Cravenne, passionné de cinéma.

Ruban blanc

À l'initiative de l'Académie des arts et techniques du cinéma qui organise les César, et sur proposition de la réalisatrice Tonie Marshall, des rubans blancs, symboles de la lutte contre les violences faites aux femmes, ont été distribués aux 1700 invités. Chaque ruban était accompagné d'un court texte : " Ensemble, soutenons celles et ceux qui oeuvrent concrètement pour qu'aucune femme n'ait plus jamais à dire #MeToo. Donnons aux femmes victimes de violences les moyens d'agir en justice en soutenant les associations qui les accompagnent", avec un appel aux dons au profit de la Fondation des femmes.