Equalizer : comment Denzel Washington s'est préparé pour son rôle de justicier

Equalizer : comment Denzel Washington s'est préparé pour son rôle de justicier

Denzel Washington prête pour la première fois ses traits à Robert McCall dans "Equalizer", adaptation de la série éponyme. Afin d'adopter une gestuelle rapide et précise, le comédien s'est entraîné pendant plusieurs mois et a notamment pu compter sur les conseils d'un ancien Navy SEAL.

Equalizer : Denzel Washington contre la mafia russe

Habitué du film d'action auquel il s'est essayé à plusieurs reprises avec le grand Tony Scott (USS Alabama, Man on Fire) mais aussi avec Daniel Espinosa (Sécurité rapprochée) ou encore Baltasar Kormákur (2 Guns), Denzel Washington se retrouve pour la première de sa carrière en tête d'affiche d'une franchise musclée avec Equalizer. Un long-métrage basé sur la série éponyme créée par Michael Sloan et Richard Lindheim, dans lequel le comédien succède à Edward Woodward dans le rôle de Robert McCall.

Employé d'un magasin de bricolage, McCall mène une vie tranquille et entretient les mêmes habitudes depuis la mort sa femme, souffrant de troubles obsessionnels compulsifs. Chaque soir, il se rend dans un diner pour lire, où il discute régulièrement avec une jeune prostituée prénommée Alina (Chloë Grace Moretz). Une nuit, il est témoin de la violence qu'elle subit de mafieux russes. Passée à tabac, elle termine peu de temps après en soins intensifs à l'hôpital. McCall décide de s'attaquer au réseau criminel qui s'en est pris à elle et se retrouve pris en chasse par l'effrayant Teddy (Marton Csokas), gangster prêt à massacrer toute la ville de Boston pour l'éliminer.

Equalizer
Robert McCall (Denzel Washington) - Equalizer ©Sony Pictures Entertainment

David Harbour, Haley Bennett, Melissa Leo et Bill Pullman complètent la distribution du film, qui marque les retrouvailles entre Denzel Washington et Antoine Fuqua après Training Day. Après le départ de Nicolas Winding Refn en raison de différends créatifs, l'acteur suggère à Sony le nom du réalisateur de La Chute de la Maison-Blanche.

Tous les objets sont des armes

Antoine Fuqua, Denzel Washington et le coordinateur des cascades Keith Woulard travaillent ensemble sur la gestuelle et les combats de Robert McCall. Le cinéaste s'inspire des mouvements du boxeur Sugar Ray Leonard, et l'acteur confie à AskMen avoir beaucoup pratiqué la boxe pour être en forme. Cité par 20 Minutes, le comédien explique :

Je suis persuadé que le public voit quand on lui ment et j'ai donc tenu à faire le maximum de scènes d'action moi-même.

Le réalisateur assure de son côté avoir pris soin de rendre ces scènes d'action particulièrement lisibles :

Nous avions la même idée. Nous voulions faire un polar brutal avec des bagarres qui ont l'air vrai et un montage permettant de bien voir chaque action.

Denzel Washington apprend également à effectuer des gestes extrêmement rapides, notamment pour désarmer ses adversaires, et à se servir d'objets du quotidien comme des armes. Pour cela, il peut compter sur les conseils d'experts en arts martiaux et en self-défense, dont un ex-membre des Navy SEALs. Interrogé par The Guardian, il déclare :

Ils utilisent des stylos et ce genre d'objets. Les lunettes sont très efficaces.

Equalizer
Robert McCall (Denzel Washington) - Equalizer ©Sony Pictures Entertainment

De longues recherches sur les troubles obsessionnels compulsifs

Pour humaniser davantage Robert McCall, dont la devise est "du progrès, pas la perfection", Antoine Fuqua et la star travaillent par ailleurs énormément sur ses troubles obsessionnels compulsifs. Denzel Washington raconte à Collider :

Nous avons ajouté ça pour qu'il ne soit pas qu'un simple homme d'action. Il a des failles, est imparfait et nous n'avons pas voulu terminé le film où tout va bien pour lui à la fin. (Rires) (...) Nous avons évidemment fait beaucoup de recherches sur le sujet. Il a un comportement obsessionnel qui peut se caractériser de plein de façons. J'ai par exemple lu un livre qui s'appelle "I Hardly Never Wash My Hands : The Other Side of OCD" (de J.J. Keeler, ndlr), et j'ai compris qu'il ne s'agit pas que de quelqu'un qui va se laver les mains 50 fois.

Dans le long-métrage, les troubles de Robert McCall se traduisent par le fait d'aligner parfaitement ses couverts et ses livres, le fait de tout chronométrer ou encore de tenir son appartement impeccable. Des habitudes révélatrices d'un passé douloureux et de compétences redoutables.