Dans le nouveau film Pixar "Buzz l'Éclair", François Civil prête sa voix au célèbre ranger de l'espace. Une première pour l'acteur français, qui a la lourde tâche de passer après Richard Darbois, la voix française du personnage dans la saga "Toy Story".
Buzz l'Éclair est de retour au cinéma
Trois ans après être apparu pour la dernière fois sur les écrans dans Toy Story 4, Buzz l'Éclair est de retour dans nos vies. À un détail près. En effet, si la confusion a d'abord été de mise, avec le studio qui avait communiqué que le film serait sur le "vrai" Buzz qui a inspiré le jouet, un carton au début du film est un peu plus précis. Buzz l'Éclair est tout simplement le film qu'Andy a découvert quand il était petit. Le jouet de Toy Story est donc la figurine tirée du personnage de ce film.

Un rêve de gosse pour François Civil
Étant donné que ce nouveau film n'est pas consacré au jouet, mais bien au personnage fictif qui l'a inspiré, Pixar a décidé de lui donner une nouvelle voix. Aux États-Unis, c'est Chris Evans qui a été choisi. En France, l'honneur est allé à François Civil, qui mesure la chance qu'il a eue de succéder à Richard Darbois (la voix de Buzz dans la saga Toy Story) :
C'est à la fois flippant (...) et un kiff d'enfant. On pouvait pas faire un truc totalement à l'opposé de ce qu'avait fait Richard Darbois, qui a une voix tellement reconnaissable, et qui a accompagné notre enfance (...) alors je l'ai gardé dans un coin de ma tête. Notamment sur certains mots, certaines manières de dire les choses, un certain phrasé par moments. Après j'avais aussi la version originale de Chris Evans pour me guider.
Mais le comédien a également pu prendre certaines libertés par rapport à la direction prise par Chris Evans pour la version américaine :
Parfois, je me disais que c'était une sorte d'OSS de l'espace. Un mec hyper sûr de lui, qui a toujours la bonne réplique, mais qui foire une fois sur deux.
La plus grosse difficulté
Pour François Civil, cette expérience de doublage était la première de sa carrière. Un exercice qui n'a pas été toujours facile à appréhender :
Le plus difficile pour moi, ça a été d'accepter qu'à un moment donné, on ne pouvait plus retoucher (...) Sur un plateau de cinéma on fait la prise, et on sait à peu près ce qu'on a fait quand c'est fini. Là, on réécoute tout de suite, tous les détails (...) et une fois qu'on a fait les cinq prises, on se dit que c'est une de celles-là qui sera dans le film. C'était assez terrible à vivre.