Ava Baya est la star de "GTMAX", nouveau film d'action Netflix produit par l'équipe de "Balle perdue" et thriller explosif de braquage à motos. Un rôle en or pour l'actrice, qui a immédiatement su que le personnage de Soélie était fait pour elle.
C'est quoi GTMAX ?
Netflix s'est trouvé en France une poule aux oeufs d'or : le cinéma d'action. En effet, sur le territoire national comme dans le monde entier, tout le monde a entendu parler des deux films Balle perdue et d'AKA, produits par Rémy Léautier et portés par Alban Lenoir. Des succès spectaculaires qui ont établi des records d'audience sur la plateforme pour des longs-métrages français, seulement battus par le récent Sous la Seine. Ce 20 novembre, on peut ainsi découvrir GTMAX, nouvelle production de Rémy Léautier et première réalisation d'Olivier Schneider, ancien cascadeur, chorégraphe de combats et coordinateur de cascades.
Soélie Carella, une jeune prodige de motocross, voit ses rêves de réussite brisés suite à un accident. Elle se consacre désormais à entraîner son frère, Michael. Quand celui-ci est recruté par des pilotes en scooter Tmax pour un braquage de haut vol à Paris, Soélie doit surmonter ses peurs pour le sauver.
On a rencontré Ava Baya, rôle principal et révélation explosive de GTMAX. Énergique et déterminée comme son personnage dans le film, elle nous a raconté sa passion de la moto, le caractère de Soélie et une cascade qui aurait pu très mal tourner...
Comment est-ce qu'on devient Soélie, pilote d'exception prête à tout pour sauver sa famille ?
Ava Baya : Comme tout le monde, par un casting. Mais surtout, avec mon agent, on a entendu parler d’un film de motos et on s’est dit : "on va tout de suite les appeler. Ce personnage, c'est moi, il faut que je le fasse, c’est obligé". La moto, c’’est ma vie. Ça fait dix ans que je suis tous les jours en moto. Un film sur les bécanes, déjà, ça ne se fait pas beaucoup. Mais alors là, réalisé par Olivier Schneider… J’ai tout de suite appelé.
Donc les machines de GTMAX n'avaient aucun secret pour toi...
Ava Baya : J’ai commencé sur MT-07 puis MT-09, et maintenant XSR 900 GP. Full Yamaha ! Dans GTMAX c’est moi qui pilote la plupart du temps. Ça n’a pas été évident au niveau des assurances de faire passer ça. Mais je voulais tellement le faire qu’ils ont fini par accepter et dire : "bon... d’accord !". Ils m’ont testé directement le premier jour, et je les ai convaincus ce jour-là.
Dans cet univers culturellement très masculin, Soélie se distingue aussi parce qu’il n’y a pas vraiment de romance attachée à son histoire.
Ava Baya : Elle est amoureuse de la moto et de sa famille, et c’est marrant que vous évoquiez ce point parce qu’on a justement coupé une scène d’amour.
La scène où le personnage de Jérémie Laheurte et le mien avaient une relation sexuelle. On s’est dit "non, on l’enlève. Ça a déjà été fait, et ce n'est pas le principal". Et puis ce n’est pas parce qu’il y a une meuf et un mec que forcément il faudrait…
C’était très satisfaisant d’être dans ce monde, Soélie n’a rien à prouver, elle est là et elle est tellement forte ! Je traîne avec beaucoup de garçons, et je sais ce que c’est que d’avoir à prouver que tu mérites ta place, plus qu’eux. Mais c’est en train de changer, les filles commencent à apporter beaucoup de choses. Et puis, la moto, ce n’est pas "envoyer" à fond. C’est une histoire d’équilibre, d’avoir le regard qui va loin, et les femmes ont ça.
Est-ce que tu retiens un moment du tournage de GTMAX en particulier ?
Ava Baya : Pour la scène finale, deux cascadeurs devaient chuter "au cul" de ma moto, juste derrière. Donc moi je suis à fond, ils chutent et ils passent à vraiment deux doigts de ma roue… Tout le monde a eu hyper peur. Olivier regarde le combo : "non, c’était pas bien". Alors que c’était incroyable ! C'est dire le niveau d'exigence d'Olivier. Il a dit : "vous la refaites", les mecs qui venaient de tomber ont dit "ok" et on l'a refaite. Là, je me suis dit, "on est vraiment chez les pros". J’ai kiffé.