Harry Potter : Chris Colombus se confie sur son expérience sur le début de la saga

La pression des premières fois

Harry Potter : Chris Colombus se confie sur son expérience sur le début de la saga

"Harry Potter à l'école des sorciers" a lancé sur grand écran et de fort belle manière l'univers créé par J.K. Rowling. Le réalisateur Chris Columbus revient des années plus tard sur son expérience, sa peur d'être viré et son montage qui durait quasiment trois heures.

Harry Potter, des livres à l'écran

Les livres Harry Potter ont été un succès à leur lancement. Les films ont terminé d'installé le sorcier à lunettes dans la culture populaire. Tout commence quand le jeune Harry, encore bébé, perd ses parents. Son oncle et sa tante l'accueillent chez eux, mais ne lui réservent pas le meilleur des traitements. À ses 11 ans, il reçoit une lettre d'admission à Poudlard, une école où sont éduqués les sorciers. Là-bas, il va découvrir un monde magique mais aussi terriblement dangereux pour lui. Harry va apprendre à grandir en se révélant être un héros qui doit se dresser à tout prix face au terrible Voldemort.

Une telle oeuvre littéraire ne pouvait que décrocher son adaptation au cinéma. Le premier long-métrage, très fidèle au roman, est parvenu à restituer la magie de l'univers. Petits et grands ont été émerveillés par cette entrée en matière. Chris Columbus, habitué à faire du cinéma populaire, était très bien placé pour s'en occuper.

Dans une récente interview chez Collider, le metteur en scène fait un bond dans le passé et se souvient qu'il y avait beaucoup de pression sur ses épaules. Ce qui n'a pas rendu son travail forcément plaisant sur le coup. Il avoue avoir eu peur tous les jours de se faire virer pendant les deux premières semaines. Ce n'est pas rien d'être à la barre d'une production qui coûte plus de 120 millions de dollars. Sans être certain d'avancer dans le bon sens, il avait peur de sauter au moindre faux pas. Très justement, il souligne que le film a été fait quand Internet n'était pas cette machine que l'on connaît aujourd'hui. Les fans pouvaient moins s'exprimer. Il devait se fier à sa vision, sans savoir si elle allait plaire. De nos jours, tout est différent avec des photos volées sur le plateau ou encore avec des commentaires permanents.

Emma Watson, Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Harry Potter à l'école des sorciers ©Warner Bros. France
Emma Watson, Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Harry Potter à l'école des sorciers ©Warner Bros.

Un montage de quasiment trois heures existe

Chris Columbus a pu se rendre compte qu'il avait accompli sa tâche avec brio quand il a projeté le film à Chicago. Des séances étaient organisées pour jauger les retours du public. Ce montage durait 2h50, soit une vingtaine de minutes de plus que celui sorti au cinéma. La Warner a opté pour des coupes afin de rendre le film plus digeste pour tout le monde. Quand les enfants avaient trouvé ça trop court tant ils s'étaient amusés, les parents ont estimé que c'était trop long. La sortie s'est bien déroulée, avec un box-office très satisfaisant atteignant la barre des 974 millions de dollars. Chris Columbus a été rappelé sur l'excellente suite, Harry Potter et la chambre des secrets. Le tournage a été plus simple psychologiquement car il avait enfin de l'assurance.

Pour le reste de la saga, plusieurs réalisateurs se sont succédés mais Chris Columbus avoue qu'il aurait aimé revenir pour les deux derniers films (qui sont tirés d'un seul livre). Ç'aurait été un moyen de boucler la boucle mais il n'a aucune rancoeur, David Yates ayant été à la hauteur à ses yeux. Il aura ensuite continué à faire un cinéma pour un public large, avec le premier Percy Jackson ou encore Pixels. Mais il ne retrouva jamais le succès qu'il a connu lors de son passage sur la saga Harry Potter.