Interrogé par "Collider", David Yates a expliqué que le montage d'"Harry Potter et les Reliques de la mort - partie 1" a été très compliqué. Pendant la post-production, le réalisateur s'est rendu compte qu'il lui manquait un troisième acte.
Le début de la fin pour la saga Harry Potter
Fin 2010, quelques mois avant la conclusion de la saga, les fans de l'univers créé par J.K. Rowling découvrent Harry Potter et les Reliques de la Mort - partie 1. Premier volet de la conclusion en deux opus, le long-métrage de David Yates propulse Harry (Daniel Radcliffe), Hermione (Emma Watson) et Ron (Rupert Grint) hors de Poudlard.
Après la mort de Dumbledore (Michael Gambon) et tandis que le pouvoir de Voldemort (Ralph Fiennes) ne cesse de grandir, les trois jeunes sorciers se retrouvent livrés à eux-mêmes. Le Ministère de la Magie étant désormais contrôlé par des Mangemorts, les héros ne peuvent compter sur personne. Ils se lancent à la recherche des Horcruxes pour tenter de détruire le Seigneur des Ténèbres.
S'il est ponctué de scènes tendues comme la poursuite dans les bois, l'infiltration du trio au Ministère de la Magie ou encore l'évasion finale du manoir des Malefoy, Harry Potter et les Reliques de la Mort - partie 1 annonce surtout l'ultime bataille qui aura lieu à Poudlard dans le dernier film. Lors d'un récent entretien accordé à Collider, le réalisateur David Yates s'est confié sur les difficultés rencontrées au montage pour donner du rythme et créer un suspense dans le septième volet de la franchise.
Un film qui "n'avait pas de troisième acte"
Pendant la post-production, David Yates et son monteur Mark Day s'aperçoivent que Les Reliques de la Mort - partie 1 perd progressivement en intensité. Le réalisateur se souvient :
Le grand défi de ce film, c'était qu'il n'avait en réalité pas de troisième acte.
Il poursuit :
Pour les deux derniers films, l'idée était que le premier soit un road movie où l'on emmène les enfants hors de l'école, où ils se retrouvent en danger en dehors de cet endroit sûr, afin de voir comment ils grandissent et comment leur relation est mise à l'épreuve.
Ensuite, avec le dernier volet, on passe directement au climax et aux feux d'artifice. Donc, nous avons improvisé sur le montage de la Partie 1 pour donner l'impression que la fin du film a une montée en puissance alors qu'en fait, c'est surtout du bluff. (Rires)
Un stratagème qui s'est avéré payant puisque David Yates constate qu'il s'agit de l'opus favori de nombreux fans.