Hippocrate de Thomas Lilti : un film au plus près de la réalité

Hippocrate de Thomas Lilti : un film au plus près de la réalité

Le film "Hippocrate" réalisé par Thomas Lilti s’intéresse de près au milieu hospitalier. Celui-ci a tout fait pour réaliser un film le plus réaliste possible.

Le corps médical à l’honneur dans Hippocrate

Sorti en 2014, Hippocrate est un film dramatique réalisé par Thomas Lilti. Comme son nom l’indique, le long-métrage est une plongée dans le monde hospitalier. L’intrigue suit en particulier Benjamin, un jeune homme de 23 ans qui commence sa carrière dans la médecine en tant que stagiaire dans le service dirigé par son père. Benjamin est enthousiaste à l’idée de devenir futur médecin mais va vite se confronter aux dures réalités du métier auquel il se destine. Hippocrate est un succès auprès du public mais aussi des critiques. Le film est nommé pour 6 César, dont celui du meilleur film et du meilleur acteur pour Vincent Lacoste. C'est finalement Reda Kateb qui remporte le César du meilleur second rôle pour le film.

Hippocrate, de la réalité à la fiction

Beaucoup de films s’inspirent de la réalité de leur réalisateur, et c’est aussi le cas pour Hippocrate. Thomas Lilti s’est inspiré en grande partie de son histoire personnelle, lui même fils de médecin et médecin avant de devenir cinéaste (et qui avait d'ailleurs repris son métier pendant la pandémie de coronavirus). Il se confie en disant même :

La pression familiale aidant, on m’a fait comprendre qu’il vaudrait mieux commencer par faire de «vraies» études. Mon père étant médecin, j’ai opté pour la fac de médecine pour acheter ma tranquillité.

Le désir de réalisme ainsi que les éléments autobiographiques ne s’arrêtent pas là. Des vraies infirmières se sont mêlées aux acteurs dans le but d’offrir “un vrai échange de savoir”. Pour ce qui est du lieu de tournage, l’hôpital où exerce le personnel d’Hippocrate est le même où le réalisateur pratiquait des années auparavant. Une chance pour la production car le tournage a été plus facile pour les équipes.

Au début, j’ai senti que l’équipe n’y était pas très favorable, à cause des contraintes techniques et logistiques, mais il a vite été évident pour tous que connaître les lieux serait un avantage : je savais exactement où aller, quels endroits filmer, où trouver la chair du film.