Sorti en 2014, "Hunger Games : la révolte, 1re partie" sonne comme le début de la fin d’une saga qui aura marqué son époque. A tel point que certains éléments de son récit sont rapidement rentrés dans l’inconscient collectifs, et réutilisés dans des contextes contestataires.
Hunger Games : la révolte gronde
Ces dernières années, les producteurs ont trouvé quelques parades pour étirer de longues sagas comme diviser l’épisode de conclusion en deux parties. C’est ainsi que les sagas Harry Potter ou Twilight ont choisi de faire de leurs volets finaux des diptyques. Dans ce contexte, Hunger Games n’a pas échappé à la règle. Il faut dire qu’Hunger Games et Hunger Games : l’embrasement avaient explosé le box-office avec respectivement 694 et 865 millions de dollars de recettes engrangées. Devant des chiffres aussi vertigineux, Lionsgate n’a donc pas eu le choix que de séparer l'ultime épisode en deux longs-métrages. Par conséquent, la 1re partie est sortie en 2014 tandis que la seconde a vu le jour en 2015.
Dans cette partie 1, Katniss Everdeen est désormais devenue le symbole de la rébellion après avoir détruit à jamais les jeux Hunger Games. Elle doit maintenant tout faire pour se battre et sauver son binôme Peeta, retenu prisonnier par le Président Snow.
De la fiction à la réalité
La même année de la sortie d’Hunger Games : la révolte, 1re partie, un terrible coup d’état militaire a lieu en Thaïlande majoritairement critiqué par la population. La réponse aux putschistes s'est faite en reprenant un symbole vu dans les films : le fameux salut à trois doigts. Geste de remerciement et de respect que le peuple du District 12 utilise lors de funérailles (Katniss l’utilise notamment après la mort de Rue dans le premier volet), il devient par la suite un signe de révolte envers le régime totalitaire du President Snow.
La junte ayant interdit les manifestations, les révolutionnaires ont donc posté sur les réseaux sociaux des photos d'eux reproduisant ce célèbre salut. Et ce, même si les auteurs du coup d’état avaient prévenu que les gens utilisant ce symbole seraient arrêtés et emprisonnés.
À noter que le geste a également fait des émules dans d’autres pays d’Asie tels qu’à Taiwan, à Hong Kong (lors des grandes manifestations de 2019 et 2020) et en Birmanie.