Inséparables : le jour où Alban Ivanov a failli avoir un problème avec l'administration pénitentiaire

Inséparables : le jour où Alban Ivanov a failli avoir un problème avec l'administration pénitentiaire

Pour "Inséparables", Alban Ivanov et Ahmed Sylla ont tourné plusieurs séquences de la comédie de Varante Soudjian dans une vraie prison. Et à cette occasion, Alban Ivanov n'est pas passé loin de mettre en rogne la direction de la prison...

Inséparables, le show "Poutine"

En 2019, le scénariste et réalisateur Varante Soudjian sort ses deux premiers longs-métrages, les comédies Walter et Inséparables. Le premier raconte une tentative de cambriolage d'un hypermarché par des bras cassés menés par Goran, un voyou interprété par Alban Ivanov. Une tentative interrompue par l'intervention de Walter, le vigile du supermarché mais surtout ancien chef de guerre africain.

Inséparables
Inséparables ©SND

Dans Inséparables, Varante Soudjian retrouve Alban Ivanov, à qui il confie de nouveau un rôle de malfrat. Cette fois-ci il est "Poutine", un détenu d'une prison et fan d'armes à feu qui a la réputation d'être incontrôlable et dangereux. C'est avec ce détenu que Mika, incarné par Ahmed Sylla, va partager sa cellule le court temps de la peine qu'il purge pour une petite escroquerie. Les deux se lient d'amitié, et lorsque Mika sort, il promet à "Poutine" qu'ils se reverront et créeront ensemble une entreprise à la sortie de celui-ci.

Trois ans plus tard, Mika a changé de situation et coule des jours heureux sur la Côte d'Azur, avec un boulot de rêve et un mariage en vue avec la fille de son patron. L'avenir s'annonce donc radieux, jusqu'au jour où "Poutine" sonne à sa porte...

Quand Alban Ivanov prend ses aises avec de vrais détenus

Pour les besoins d'Inséparables, dont plusieurs séquences se déroulent dans une prison, la production a tourné dans une vraie prison de la région parisienne. Si la cellule que partagent Mika et "Poutine" est reconstituée en studio, les autres séquences en prison ont bien été tournées en décors réels. Le scénariste Thomas Pone expliquait ainsi à la presse que les membres de l'équipe étaient fouillés au moment d'y entrer et devaient laisser leurs portables. Cependant, au-delà de ces contraintes, ils ont pu y travailler librement. Mais Alban Ivanov a raconté de son côté, lors d'une interview pour la chaîne YouTube Golden, qu'il avait bien failli causer des problèmes à la production (à partir 4'05 dans la vidéo ci-dessous).

Installé sur le parking qui jouxtait la cour de la prison, l'acteur explique que, sans s'en rendre compte, il a donné lieu à des "parloirs sauvages".

Il y a des détenus qui nous parlent, parce qu'on était sur le parking et tout... Et donc on parle avec eux, on répond "Ça va ?", "Ouais et toi?", "Frérot", etc. Apparemment, après, il y a eu un mail qui disait à la production : "Il faut qu'il arrête de faire ça Alban... Ça s'appelle des parloirs sauvages, et il peut avoir des grosses amendes."

Ça peut paraître anodin, mais en réalité il est interdit de communiquer avec un détenu hors d'un protocole strictement établi par les établissements pénitentiaires. Un "parloir sauvage" consiste alors tout simplement à se positionner au pied de l'enceinte d'une prison et à se faire entendre des détenus. Pour, par exemple, transmettre des informations et en recevoir. Dans les libertés dont prive une détention judiciaire, il y a celle de communiquer à loisir, ce pourquoi les téléphones portables y sont interdits.