Le film "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" d'Arnaud Viard est adapté d'Anna Gavalda. Sur le tournage, une scène a bouleversé Alice Taglioni, l'interprète de Juliette.
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part : du roman au film
Sorti sur nos écrans en janvier 2020, le film Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, est l'adaptation du recueil de nouvelles éponyme d'Anna Gavalda parue en 1999. Avec Je l'aimais et Ensemble, c'est tout, c'est la troisième fois qu'un livre de la romancière est adapté au cinéma.
L'intrigue suit le parcours d'une fratrie qui converge vers la maison familiale à la fin de l'été pour célébrer les 70 ans de leur mère, Aurore. Parmi les enfants d'Aurore présents pour cette occasion spéciale, on trouve Jean-Pierre, l'aîné, qui a endossé le rôle de chef de famille depuis la disparition de leur père. Juliette, enceinte à 40 ans et aspirant à une carrière d'écrivain, cherche toujours sa place dans le monde littéraire. Margaux, la rebelle artistique de la famille, travaille en tant que photographe indépendante, tandis que Mathieu, un célibataire trentenaire, est aux prises avec des angoisses romantiques.
Chacun d'entre eux mène en apparence une vie routinière, mais un jour, l'un d'entre eux prend une décision radicale qui bouleverse leur existence et les force à affronter les défis de la vie, de l'amour et de la famille. Porté par un casting de haute volée, ce film explore les dynamiques familiales et les aspirations individuelles dans un contexte de retrouvailles inattendues. Parmi les acteurs de renom, on retrouve Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Benjamin Lavernhe, Camille Rowe, Elsa Zylberstein, Aurore Clément, ou encore Sarah Adler.
Une scène qui a bouleversé Alice Taglioni
Si le film Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part réalisé par Arnaud Viard regorge de scènes émotionnelles, il y en a une en particulier qui a beaucoup touché Alice Taglioni, l'interprète de Juliette. En effet, la comédienne avait déclaré au moment de la sortie du film :
Qu’on ait des frères et des sœurs ou qu’on soit enfant unique, qu’on ait vingt ou cinquante ans, on a tous eu des parents. On a tous cherché auprès d’eux de la consolation après un gros chagrin, on a tous cherché, aussi, à s’en émanciper ou, en tout cas, on y a tous pensé, sans parfois y parvenir, comme le Jean-Pierre du film. La scène dans laquelle sa mère le dissuade de revoir son ex-fiancée actrice m’a particulièrement bouleversée
Concernant la performance d'Alice Taglioni dans le rôle de Juliette, qu'il qualifie d'héroïne du film, le réalisateur Arnaud Viard n'avait pas mâché ses mots pour décrire son admiration vis-à-vis de la comédienne. En effet, il avait déclaré qu'il souhaitait trouver le "double fictionnel" d'Anna Gavalda et que son choix s'était vite porté sur Alice Taglioni, qui avait aimé le scénario. Il avait ainsi déclaré :
Je voulais une actrice qui rayonne par sa beauté, je voulais une star en puissance… J’ai alors déjeuné avec Alice Taglioni qui avait lu et aimé le scénario, et je suis tombé sous son charme. En la regardant, je me demandais comment on pouvait être aussi belle. Je lui ai alors proposé une séance d’essais sur un monologue extrait du film de Lars von Trier, « Breaking the waves ». Sa prestation m’a bouleversé, et j’ai décidé de lui faire confiance. A de nombreux endroits, cette fille est incroyable.