La Chute de la Maison-Blanche : une attaque spectaculaire plus vraie que nature

Quand Gerard Butler doit sauver le président

La Chute de la Maison-Blanche : une attaque spectaculaire plus vraie que nature

Dans "La Chute de la Maison-Blanche", Gerard Butler doit sauver le président des États-Unis d'une prise d'otage. Le film a été pensé avec l'aide de spécialistes pour coller au plus près de la réalité.

La Chute de la Maison-Blanche : l'action avant tout

Quand est sorti La Chute de la Maison-Blanche en 2013, on en parlait déjà comme d'une sorte de copier-coller de Piège de cristal. Il y a pire comme comparaison, même si elle est quand même très flatteuse pour le film d'Antoine Fuqua, efficace thriller d'action tout de même très loin du statut culte qui entoure celui de John McTiernan. Fuqua est néanmoins un bon spécialiste du genre avec des réussites comme Training Day, Les Larmes du soleil, Shooter, tireur d'élite ou Equalizer. Il emmène Gerard Butler ici avec lui dans sa chute. L'Écossais y est très efficace en "sous-Bruce Willis". On aurait pu croire que sa carrière allait exploser après son apparition dans 300, mais il n'en fut rien. L'acteur navigue depuis quelques années entre films catastrophe(s) et d'action sans jamais vraiment titiller les sommets du box-office.

Il incarne ici Mike Banning, un ancien garde du corps du président des États-Unis qui fut tenu responsable de la mort de la Première dame il y a deux ans de cela. Il fait aujourd'hui partie des services secrets, sans y faire vraiment d'étincelles. Un commando nord-coréen attaque alors la Maison-Blanche, et prend en otage le président (Aaron Eckhart) et son fils. Banning fait figure de dernier espoir pour déjouer cette attaque. Il va trouver, dans cette mission, la rédemption qu'il cherchait et le moyen de prouver à nouveau sa loyauté envers le chef de l'État.

La Chute de la Maison Blanche

Le casting est tout aussi efficace que le film avec des acteurs et actrices de renom comme Angela Bassett, Morgan Freeman, Radha Mitchell, Rick Yune, et Dylan McDermott.

Produit pour 70 millions de dollars, La Chute de la Maison-Blanche en a rapporté 170. Assez pour lancer deux suites mettant également en scène le même personnage principal : La Chute de Londres et La Chute du président. Des films solides qui reposent sur des scènes d'action qui se veulent les plus réalistes possible.

Les Experts à la Maison-Blanche

La crédibilité de ces séquences était en effet au centre des envies d'Antoine Fuqua. Pour cela, il a collaboré avec des consultants qui ont fait réellement partie des services secrets, du FBI et de la CIA. Le réalisateur a donc retravaillé le script avec ces spécialistes afin de savoir quelles scènes fonctionnaient, et quelles autres devaient être retouchées. Les consultants ont créé avec lui un plan d'attaque réaliste qui pourrait avoir lieu contre la Maison-Blanche. Chacune des réactions, que ce soit du côté des terroristes ou des membres de la sécurité, se rapprochent de celles que les protagonistes auraient si l'attaque avait vraiment lieu.

La Chute de la Maison Blanche

Afin de coller encore plus à la réalité, l'attaque de la Maison-Blanche se déroule, dans le film, en temps réel, c'est à dire en 13 minutes top chrono. Ultra préparée, l'équipe d'assaillants arrive à prendre le contrôle de ce lieu pourtant réputé comme un des plus sécurisés au monde. La demeure du Président a d'ailleurs été en partie recréée. Une réplique grandeur nature a été construite en Louisiane, de la façade à l'intérieur du hall principal en passant par le jardin et la rue en face du célèbre bâtiment. Un travail titanesque et très réussi tellement il est difficile de faire la différence à l'écran.