Cette nouvelle adaptation de Stephen King se fait détruire par la critique

Cette nouvelle adaptation de Stephen King se fait détruire par la critique

La dernière adaptation en long-métrage d'une œuvre du maître de l'horreur Stephen King n'a visiblement pas convaincu, les premières critiques américaines lui réservant un accueil glacial.

Children of the Corn : des enfants et des hommes

L'intrigue de Children of the Corn prend place dans une petite ville de l'Etat du Nebraska. Là, les agriculteurs viennent de perdre leurs récoltes, en raison de leur inconscience. Devant cette tragédie, la nouvelle génération est prise d'un mystérieux désir de revanche. Une fillette de douze ans commence à semer de morbides idées dans l'esprit de ses petits camarades. Bientôt, un plan se dévoile : tuer les adultes de la bourgade. Mais tous les jeunes n'acceptent pas de participer à ce terrible dessein. Certains vont dès lors tout mettre en œuvre pour empêcher un massacre.

Cette adaptation de Kurt Wimmer de Children of the Corn se base sur la nouvelle du même nom de Stephen King. L'histoire courte de ce dernier a d'ores et déjà donné lieu à plus d'une dizaine de longs-métrages.

Le remake sous le feu des critiques

Le film de Kurt Wimmer est sorti le 3 mars dans les salles obscures américaines. Et, au vu des premiers retours de la presse, qu'on peut retrouver sur Rotten Tomatoesle score critique affiché est un pathétique 9%, peine grandement à convaincre. Ainsi, Richard Whittaker, d'Austin Chronicle, relève ainsi le caractère "ridicule" de Children of the Corn et fustige au passage une absence totale de vraisemblance.

Sara Michelle Fetters, critique pour MovieFreak.com, n'est pas plus tendre avec le projet. Selon elle, la seule émotion possible pour les spectateurs devant le long-métrage est indubitablement l'ennui.

Children of the corn
Children of the corn ©RLJE Film

Globalement, le film est épinglé pour manquer à tous les devoirs d'un film d'horreur. Owen Gleiberman, de Variety, s'interroge même quant à la réelle nécessité d'avoir porté à l'écran le projet. Selon lui, l'histoire originale faiblit à chaque nouvelle adaptation et s'éloigne de son registre originel.

Enfin, un certain Mike McGranaghan, d'Aisle Seat, rappelle que Stephen King, outré par la piètre qualité de The Lawnmower Man, inspiré d'un de ses écrits, avait contraint la société de production du projet à retirer son nom de tout ce qui touchait au film. Le journaliste conseille ici à l'auteur de faire de même...