La Prochaine fois je viserai le cœur : l'histoire vraie sordide à l'origine du film

La Prochaine fois je viserai le cœur : l'histoire vraie sordide à l'origine du film

Découvrez l'histoire vraie d'Alain Lamare, connu sous le nom du "tueur de l'Oise" à l'origine du film "La prochaine fois je viserai le coeur" de Cédric Anger avec Guillaume Canet dans le rôle principal.

La prochaine fois je viserai le coeur : Guillaume Canet à contre-emploi

Sorti en novembre 2014, La prochaine fois je viserai le coeur de Cédric Anger est l'adaptation cinématographique du roman Un assassin au-dessus de tout soupçon d'Yvan Stefanovitch paru en 1984.

L'intrigue suit Franck (interprété par Guillaume Canet), un gendarme introverti et réservé qui mène une vie en apparence normale dans une petite ville française. Cependant, tout bascule lorsque des femmes sont retrouvées mortes, tuées de manière brutale par un tueur en série. Ce dernier est impitoyable et laisse derrière lui peu d'indices, rendant la tâche des enquêteurs encore plus difficile. Alors que l'enquête piétine, les soupçons commencent à peser sur Franck, et une course contre la montre s'engage pour trouver suffisamment de preuves afin de l'arrêter. Pendant ce temps, Franck tente de brouiller les pistes, déjouant les enquêteurs qui se rapprochent dangereusement de sa véritable identité.

Pour ce rôle, Guillaume Canet avait été nommé au César du meilleur acteur en 2015.

Franck (Guillaume Canet) - La prochaine fois je viserai le coeur
Franck (Guillaume Canet) - La prochaine fois je viserai le coeur © Trésor Films

Comme dit précédemment, Cédric Anger a adapté le roman Un assassin au-dessus de tout soupçon, lui-même basé sur l'histoire vraie d'Alain Lamare, ancien gendarme français, connu du grand public sous le surnom de "tueur de l'Oise".

L'affaire Alain Lamare à l'origine du film

L'affaire Alain Lamare s'est déroulée dans les années 1970 en France et a marqué les esprits en raison de sa nature choquante et de l'implication d'un membre des forces de l'ordre. Alain Lamare, gendarme de profession, est devenu connu sous le nom de "tueur de l'Oise" en raison de ses actes criminels sanglants commis dans le département de l'Oise. Entre 1978 et 1979, Lamare a terrorisé la région en commettant une série de viols, d'agressions et de meurtres brutaux. Ses victimes étaient principalement des jeunes femmes, souvent des étudiantes, qu'il ciblait de manière aléatoire. Lamare se servait de son uniforme de gendarme pour approcher ses victimes en toute confiance, avant de les agresser violemment.

Les crimes d'Alain Lamare ont semé la panique parmi la population locale, qui vivait dans la crainte constante de devenir sa prochaine victime. Les autorités ont déployé d'importants moyens pour tenter de l'appréhender, mais il parvenait toujours à échapper à la capture, ce qui alimentait l'angoisse grandissante dans la région.

Cependant, en 1984, les investigations policières ont finalement conduit à l'arrestation d'Alain Lamare. Les preuves recueillies, notamment des empreintes digitales et des témoignages, l'ont incriminé de manière irréfutable. Lors de son procès, Lamare a été reconnu coupable des crimes qui lui étaient reprochés et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Depuis, Alain Lamare a été interné dans différents établissements spécialisés dans la santé mentale. Il a été transféré en 2011 dans un établissement public de santé mentale du Pas-de-Calais, où il est placé dans une unité fermée réservée aux patients présentant des troubles mentaux sévères. Les détails sur son suivi médical et son état actuel sont confidentiels, mais il reçoit une prise en charge adaptée à son état de santé mentale.