Le Père Noël est une ordure : le premier titre du film était beaucoup plus vulgaire

Ça ne serait jamais passé !

Le Père Noël est une ordure : le premier titre du film était beaucoup plus vulgaire

"Le Père Noël est une ordure" fait partie des comédies les plus cultes du cinéma français, que l'on ne se lasse pas de voir et de revoir, notamment en cette période de fêtes de fin d'année. Saviez-vous que le titre du film devait au départ être beaucoup plus vulgaire ?

Le Père Noël est une ordure : la petite douceur du Splendid

Sorti en 1982, Le Père Noël est une ordure est le troisième film de la troupe du Splendid après Les Bronzés (1978) et Les Bronzés font du ski (1979). Réalisée par Jean-Marie Poiré, cette comédie est adaptée de la pièce de théâtre éponyme de la troupe créée en 1979.

Le Père Noël est une ordure
"Félix, joyeux Noël Félix !" - Le Père Noël est une ordure © Les Films du Splendid

L'action se déroule dans les locaux de S.O.S. Détresse Amitié le soir du réveillon de Noël. Pierre (Thierry Lhermitte) et Thérèse (Anémone) assurent la permanence téléphonique. Très vite, les ennuis s'enchaînent entre l'arrivée de Josette (Marie-Anne Chazel) et son compagnon Félix (Gérard Jugnot), sans oublier l'envahissant voisin Mr Preskovic (Bruno Moynot) et ses fameux doubitchous.

Le Père Noël est une ordure fait sans aucun doute possible partie des comédies les plus cultes du cinéma français. Celles que l'on ne se lasse pas de voir et de revoir, grâce à ses répliques inoubliables et ses personnages hilarants.

Le premier titre du film était beaucoup plus vulgaire

À sa sortie, le film est privé d'affichage aux arrêts de bus en raison de son titre jugé inapproprié. Un cinéma modifie même le titre en Le Père Noël (pas le vrai) est une ordure pour ne pas choquer les spectateurs.

Pourtant, ce titre était bien moins problématique que celui choisi au départ par la trouve du Splendid. En effet, les comédiens s'étaient d'abord mis d'accord sur le titre "Le Père Noël s'est tiré une balle dans le cul". Gérard Jugnot avait d'ailleurs raconté cette anecdote en 2014 dans l'émission Un soir à la Tour Eiffel.

L'idée de ce titre venait de Josiane Balasko, comme elle l'avait confié récemment au magazine So Film :