Le terrible Buffalo Bill a terrorisé ses victimes dans "Le Silence des agneaux". La maison de ce tueur fictif, véritable antre de la torture, va prochainement ouvrir ses portes au public pour des visites. Et même pour louer une chambre, si vous souhaitez passer une nuit dans une ambiance atypique.
Le Silence des agneaux : la maison de Buffalo Bill vous ouvre ses portes
Les habituels voyages dans des hôtels ou des locations de particuliers vous lassent ? D'autres expériences plus farfelues sont envisageables. Comme de passer une nuit dans la maison de Buffalo Bill, le tueur de Le Silence des agneaux. La production s'était installée à peine quelques jours dans cette demeure pour filmer les scènes nécessaires. Elle se trouve à Perryopolis, du côté de Pittsburgh en Pennsylvanie. Construite en 1910, elle avait été choisie pour que Jonathan Demme la transforme en repère de son bad guy. Le spectateur y a pénétré quelques fois durant le film, pour voir des victimes en très mauvaise posture. La cave était notamment l'endroit où il valait mieux ne pas être.
Sachez que cette maison vient d'être vendue à Chris Rowan contre la somme de 290 000 dollars - elle avait été cédée contre 190 000 dollars quelques années auparavant. Les précédents propriétaires ont eu du mal à s'en débarrasser, jusqu'à ce que ce décorateur qui travaille dans le cinéma se manifeste. Et il a des projets pour sa nouvelle acquisition, puisqu'il compte la transformer en un lieu touristique. Les fans qui le souhaitent pourront prochainement la visiter. Le propriétaire compte la retaper afin de reconstituer les décors de Le Silence des agneaux.
L'atelier de Buffalo Bill sera ouvert, tout comme la cave que l'on vient d'évoquer. Chris Rowan compte même pousser la ressemblance encore plus loin en construisant le puit qui se trouve normalement au milieu. Dans la réalité, il n'existe pas dans la maison. Les plans du film ont été tournés en studio et le montage s'est chargé de créer l'illusion.
La maison pourra aussi accueillir des personnes qui souhaitent dormir sur place. Si le projet avance bien, les premiers clients arriveront dans l'année. Une expérience qui peut valoir le coup pour les amateurs de cinéma. Mais la distance reste un facteur gênant pour les Français.