Ce thriller glaçant et dérangeant sur un serial killer est à ne pas louper au cinéma

Ce thriller glaçant et dérangeant sur un serial killer est à ne pas louper au cinéma

Amateurs de films sur des serial killers ? On vous dit pourquoi il ne faut pas louper "Les Chambres rouges" de Pascal Plante actuellement au cinéma, et qui relate une histoire sordide du procès d'un homme, accusé d'avoir tué, dépecé, et d'avoir diffusé en direct ses crimes sur internet.

Les Chambres rouges : c'est quoi ce thriller glaçant ?

Sorti dans les salles françaises le 17 janvier dernier, Les Chambres rouges est un thriller mis en scène par le réalisateur québécois Pascal Plante. L'intrigue suit une jeune femme de Montréal, Kelly-Anne, alors qu'elle se prépare à assister au premier jour du procès d'un homme accusé d'avoir tué et dépecé trois jeunes adolescentes.

Et pour rajouter encore de l'horreur à l'horreur, il a filmé ses actes, et les vidéos ont été diffusées en direct sur le dark web pour des clients, dans ce que l'on appelle des "chambres rouges". Comme pour chaque affaire sordide mettant en scène un tueur en série, ce dernier a des admiratrices. Et Kelly-Anne semble être l'une d'entre elles. Fascinée par l'homme et par cette affaire sordide, elle va tenter de mettre la main sur l'ultime pièce du puzzle, tout en suivant le cours du procès.

Au casting, on retrouve Juliette Gariépy dans la peau de Kelly-Anne, ainsi que Laurie Babin dans le rôle de Clémentine, une autre admiratrice du tueur, qui se lie d'amitié avec Kelly-Anne.

 

La puissance du hors-champ

Les Chambres rouges est un thriller glaçant et extrêmement bien ficelé qui plonge les spectateurs dans les méandres du mal, et qui aborde le sujet de l'obsession qu'a le public pour les tueurs en série, et autres faits divers lugubres. Ce qui rend ce film particulièrement saisissant est son exploration de la dualité complexe du personnage principal, Kelly-Anne. Sa nature ambivalente — oscillant entre une admiratrice éventuelle d'un monstre et une justicière solitaire — est au cœur du récit. Cette ambiguïté crée une tension palpable, qui captive et déroute, poussant les spectateurs à s'interroger sur leurs propres perceptions et préjugés.

Le film de Pascal Plante est un immanquable pour tous les amateurs du genre, qui nous embarque à la fois dans un procès sordide, en attisant notre curiosité morbide, et en l'interrogeant à la fois (pourquoi voudrions-nous à tout prix regarder ces vidéos ?). Là où Les Chambres rouges fait très fort, c'est qu'il parvient à nous glacer le sang, sans rien montrer (ou presque) de l'horreur. Tout passe par le hors-champ, et surtout par un formidable travail sonore (notamment lors d'une scène dans la salle d'audience, qui atteint un sommet horrifique).